L'UE étend ses sanctions à 180 sociétés et personnes de l’Iran

Les ministres européens des Affaires étrangères ont encore élargi leurs sanctions le 1er décembre à l'encontre de l'Iran en raison de son programme nucléaire controversé, ajoutant 180 sociétés et responsables à sa liste de gels d'avoirs et interdictions de visa.

Leurs noms seront dévoilés le 2 décembre dans le Journal officiel de l'Union européenne (UE). Réunis à Bruxelles, les ministres se sont également mis d'accord pour continuer à travailleur sur des "sanctions fortes" supplémentaires visant nouveaux secteurs, "y compris sur l'énergie", avec en ligne de mire le secteur stratégique du pétrole en Iran, a précisé un diplomate.

À ce jour, l'UE a déjà gelé les avoirs de centaines d'entreprises iraniennes, et applique depuis juillet 2010 une interdiction des nouveaux investissements dans le secteur pétrolier et gazier.

Globalement, le programme nucléaire iranien a déjà fait l'objet de quatre séries de mesures économiques et financières adoptées par l'ONU depuis 2007. S'y ajoutent les sanctions prises séparément par les Occidentaux, qui vont plus loin.

Le nouveau train de sanctions décidé le 1er décembre par l'Europe fait suite au rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) qui vient d'étayer dans un rapport les soupçons des Occidentaux selon lesquels Téhéran, malgré ses démentis, a travaillé à la fabrication d'une arme atomique.

Alors que le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, a exclu le 1er décembre, "à l'heure actuelle", une attaque contre les installations nucléaires iraniennes en guise de rétorsion, la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton a réitéré que l'offre de négociation du groupe des 5+1 pour s'assurer des visées civiles des travaux de Téhéran restait sur la table.

La Chine a appelé au calme et à la retenue après que la Grande-Bretagne a demandé la fermeture de l'ambassade d'Iran à Londres suite aux attaques par des manifestants iraniens contre la mission britannique à Téhéran.

"Nous souhaitons que les pays concernés restent calmes, raisonnables et fassent preuve de retenue afin d'éviter des actions dictées par les émotions et pouvant intensifier le conflit", a annoncé le 1er décembre le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hong Lei lors d'une conférence de presse.

Le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague a indiqué le 30 novembre qu'il avait demandé la fermeture immédiate de l'ambassade d'Iran à Londres et le départ de tout son personnel sous 48 heures.

La France, l'Allemagne et les Pays-Bas ont également rappelé leurs ambassadeurs à Téhéran pour consultations.

Selon M. Hong, la Chine "a pris note" des réponses agressives à cet incident survenu plus tôt cette semaine dans la capitale iranienne et s'inquiète du développement de la situation.

Téhéran a menacé le 30 novembre le Royaume-Uni de prendre des "mesures réciproques" après que Londres a ordonné la fermeture de l'ambassade d'Iran dans la capitale britannique.

AFP/VNA/CVN

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