Élu le 30 octobre, il a prêté serment en jurant "devant Dieu et le peuple d'être juste dans l'exercice des fonctions de chef d'État, de défendre les droits de l'homme et du citoyen, de respecter la Constitution du Kirghizstan, de défendre l'unité du peuple, l'intégrité et la sécurité de l'État".
Dans un bref discours, M. Atambaïev a salué un moment historique, tout en soulignant que le pays faisait face à de grands défis. "Notre peuple, dans sa sagesse, a choisi la voie de l'unité et de la stabilité du pays. Aujourd'hui s'ouvre une nouvelle page de l'histoire du Kirghizstan. Le peuple exige un exercice juste du pouvoir, sans quoi il ne nous pardonnera pas". "Notre État corrompu doit rester dans le passé", a-t-il souligné avant de passer en revue des troupes devant le parlement.
La cérémonie a eu lieu à la Philharmonie nationale à Bichkek, en présence d'invités étrangers, dont le président de la Turquie, Abdullah Gül et celui de la Géorgie, Mikheïl Saakachvili.
Avec l'entrée en fonctions de M. Atambaïev, un nouveau gouvernement doit par ailleurs être formé et obtenir la confiance des députés. Le parlement joue un rôle central, le Kirghizstan ayant adopté l'année passée une nouvelle constitution réduisant les pouvoirs du président en faveur de l'assemblée.
AFP/VNA/CVN