Mme Clinton a été mandatée par le président américain Barack Obama pour une visite historique de trois jours qui vise à renforcer la coopération dans le cadre des développements positifs au Myanmar et à ouvrir un nouveau chapitre dans les relations bilatérales. M. Obama a personnellement annoncé la visite de sa secrétaire d'État en évoquant des "lueurs" d'espoirs dans le pays.
Juste avant d'arriver en Myanmar, Mme Clinton a souligné le 30 novembre que les États-Unis espéraient que les efforts de réformes se traduiraient par un véritable "mouvement pour le changement, qui bénéficiera au peuple".
Elle a indiqué aux journalistes qu'elle déterminerait par elle-même "quelles sont les intentions du gouvernement actuel en ce qui concerne la poursuite des réformes, politiques et économiques".
Elle doit également insister pour la libération de tous les prisonniers politiques --qui seraient entre 500 et plus de 1.600, selon les estimations-- et pour la résolution des conflits avec les minorités ethniques.
Selon des responsables américains, Clinton n'annoncera pas la levée des sanctions économiques, étape qui nécessiterait l'approbation du Congrès. Mais les hauts diplomates américains entreprennent rarement un tel voyage sans être prêts à offrir quelque encouragement.
Mme Clinton rencontrera aujourd'hui le président Thein Sein. Avant de partir pour un entretien à Rangoun avec l'opposante Aung San Suu Kyi, libérée l'an dernier de son assignation à résidence.
C'est la première fois qu'un secrétaire d'État américain se rend dans ce pays asiatique depuis la visite de John Foster Dulles en février 1955.
Mme Clinton arrive de la ville sud-coréenne de Pusan, où elle a participé à une conférence sur l'aide publique au développement.
AFP-XINHUA/VNA/CVN