"L'objectif global de l'UE reste la création d'un État palestinien indépendant, démocratique, viable et vivant aux côtés d'Israël dans la paix et la sécurité", rappelle Mme Ashton, jugeant que "l'UE a un rôle crucial à jouer dans ce processus, avec ses partenaires au sein du Quartette" pour le Proche-Orient (États-Unis, ONU et Russie). Mais "les événements sur le terrain, comme la poursuite des implantations (juives) en Cisjordanie, y compris à Jérusalem Est, sont un obstacle à nos efforts de paix et menacent de rendre impossible une solution à deux États", poursuit-elle. "Cependant, je pense que nous partageons tous la conviction qu'en fin de compte, des négociations directes sont essentielles pour répondre aux aspirations légitimes du peuple palestinien à avoir un État", écrit Mme Ashton.
Par ailleurs, l'Europe "s'engage à maintenir son assistance financière aux Palestiniens malgré les difficultés de la situation économique", ajoute-t-elle dans son communiqué, précisant que les discussions avec son hôte ont aussi porté sur "l'importance de la réconciliation palestinienne derrière le président Abbas".
L'UE souhaite voir Israël et les Palestiniens reprendre des négociations directes en vue de résoudre leurs disputes, a également indiqué le 14 décembre le président du Conseil européen Herman Van Rompuy. Ce dernier a tenu ces propos lors d'un entretien avec le président de l'Autorité nationale palestinienne (ANP), Mahmoud Abbas, en visite à Bruxelles. "Nous avons parlé des évolutions du processus de paix au Moyen-Orient. J'ai souligné combien l'UE demeure attachée à la solution à deux États. J'ai souligné que le meilleur moyen de parvenir à cela passe par des négociations directes entre les deux parties", a indiqué M.Van Rompuy dans une déclaration à l'issue de l'entretien.
AFP-XINHUA/VNA/CVN