"Nous n'avons pas encore demandé de vote mais cela peut intervenir d'un moment à l'autre. Si nous n'avons pas de majorité, nous répéterons cette demande encore et encore", a déclaré M. Abbas au cours d'une conférence de presse.
M. Abbas devait en discuter le 13 décembre à Paris avec le président français Nicolas Sarkozy qui plaide pour un vote non plus au Conseil de sécurité mais à l'Assemblée générale de l'ONU.
Les Palestiniens sont assurés d'y obtenir une large majorité. Mais cela ne leur apporterait qu'un statut amélioré de "pays non membre observateur" à comparer avec leur statut actuel d' "entité observatrice".
Le candidat socialiste à la présidentielle française, François Hollande, s'est engagé à "continuer et amplifier" les efforts de la France en faveur d'un accord de paix au Proche-Orient s'il est élu en mai 2012, le 13 décembre après une rencontre avec le président palestinien Mahmoud Abbas.
"Si je deviens le prochain président de la République, je continuerai les efforts, je les amplifierai, pour que nous puissions avoir enfin cet accord de paix qui a trop tardé à être conclu", a déclaré M. Hollande devant la presse après sa rencontre avec M. Abbas dans un hôtel parisien.
"La position de la France sera la même celle qui est poursuivie depuis des années, la recherche d'un dialogue permettant un accord de paix", a-t-il ajouté.
Le candidat du Parti socialiste a précisé qu'il n'avait pas l'intention de se rendre au Proche-Orient prochainement, alors qu'il y est invité par les parties israélienne et palestinienne.
Pour sa part, le président palestinien devait rencontrer la chef de la politique étrangère de l'Union européenne, Catherine Ashton, hier, a annoncé un conseiller de M. Abbas.
Les négociations entre M. Abbas et Mme Ashton devaient porter essentiellement sur les efforts visant à relancer les négociations de paix israélo-palestiniennes et la requête palestinienne pour devenir membre des Nations unies, a déclaré le conseiller de M. Abbas, Majdi al-Khaldi.
AFP-Xinhua/VNA/CVN