L'Ordre Roscoe à une Anglaise d'origine vietnamienne

Au début du mois de mars dernier, le monde scientifique de la Grande-Bretagne a remis l'Ordre Roscoe du concours "Set for Britain" à Nguyên Thao Nguyên, une Anglaise d'origine vietnamienne.

La thèse de doctorat de Nguyên Thao Nguyên ouvre de nombreuses potentialités dans les nanotechnologies, un secteur de recherche très "chaud" actuellement. Selon Thao Nguyên, dans l'avenir, les scientifiques pourraient créer des nano-chips pour le dépistage et la guérison du cancer.

Cette chercheuse de 26 ans ne cache pas sa fierté après avoir été invitée par le Parlement britannique à venir y présenter sa thèse. Nguyên est la première Anglaise d'origine vietnamienne à recevoir l'Ordre Roscoe.

Son père Nguyên Dinh Thu, qui travaille actuellement au service du plan et des finances de l'École normale supérieure de Hô Chi Minh-Ville, informe que sa fille a obtenu de très bons résultats dans ses études pendant qu'elle était au Vietnam. Du primaire au collège, elle était toujours une élève brillante et très dynamique. Et depuis son entrée à l'université, elle a reçu une bourse du gouvernement britannique et emprunté de l'argent auprès des banques pour payer ses frais d'études. Sa famille n'a pu lui fournir qu'une "aide spirituelle".

Thao Nguyên devait consacrer 4 ans pour achever les programmes d'études universitaires et de mastère à l'Université d'Oxford. Elle raconte que quand elle était en 8e classe au collège Ngô Tât Tô (Hô Chi Minh-Ville), son professeur d'anglais a créé chez elle le désir de poursuivre des études dans une université étrangère connue en lui présentant le dictionnaire Oxford.

"Tous mes succès sont marqués par la présence d'une personne, à chaque période", révèle Thao Nguyên. Elle se souvient toujours de ses rencontres avec Jon, le consultant psychologique de l'Université de Southampton, qui lui avait parlé des succès et de la victoire. "On confond souvent le succès et la victoire. La victoire va de pair avec l'obtention d'un prix alors que le succès ne suppose pas forcément qu'il faille recevoir un prix. Si on a pu produire tous les efforts possibles pour atteindre un résultat, on peut considérer avoir eu du succès quel que soit le résultat acquis". C'est grâce à ces paroles que Thao Nguyên a trouvé que la plus importante chose dans la vie, c'est de se sentir heureux mais pas d'avoir une belle carrière.

Un moyen de Thao Nguyên pour se sentir heureuse, c'est de participer à des activités sociales. Après avoir déménagé de Southampton à Oxford pour faire sa thèse de doctorat, elle a participé au groupe "Opéra" dont la plupart des membres ont une vingtaine d'années. Ils consacrent leur temps à faire des représentations dans les maisons de retraite pour personnes âgées. Elle a joué un rôle dans la pièce La belle et la bête mais "il semble que je chante pas trop bien car les spectateurs dormaient. Pourtant, je me sens toujours heureuse".

Thao Nguyên ambitionne de coopérer avec ses amis pour présenter des numéros de piano et cithare à 16 cordes lors des prochains programmes humanitaires. "Je veux à la fois propager la culture vietnamienne et mener des activités philanthropiques", dit-elle.

Hà Minh/CVN

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