Un environnement de travail ouvert pour attirer les Viêt kiêu

Hô Chi Minh-Ville compte actuellement 40 Vietnamiens d'outre-mer (Viêt kiêu) de France et 20 des États-Unis dont la plupart, exerçant leur activité professionnelle dans l'informatique, connaissent le succès. L'environnement de travail est la première raison de l'attrait de ces jeunes pour leur pays natal.

Contribuer de manière conséquente à renouveler les modes de gestion et créer un environnement de travail plus dynamique. Tel est l'observation du Dr. Truong Nguyên Thành, un Viêt kiêu des États-Unis qui est le directeur de l'Institut des sciences et des technologies de calcul de Hô Chi Minh-Ville (ISCT). Il a apporté le succès à cet établissement après un an d'activité.

Inviter et confier le plus haut poste à un institut de recherche scientifique public à M. Thành, professeur de la faculté de chimie de l'Université du Utah (États-Unis), est depuis 2008 une "brèche" dans la politique d'attrait des compétences que représentent les Viêt kiêu de Hô Chi Minh-Ville. M. Thành déclare qu'en recevant des soutiens de la ville, "mon travail est plus facile. Notre institut a fait un grand pas mais il demeure des difficultés à régler comme la demande de gestionnaires de traduire des documents anglais en vietnamien, la limite de mise en oeuvre de 2 sujets"...

Selon Luong Bach Vân, chef de l'Association de liaison avec les Vietnamiens à l'étranger (ALOV), les 2e et 3e générations de Viêt kiêu (35-50 ans) souhaitent revenir travailler au pays natal. Ils sont de jeunes intellectuels bien formés possédant l'expérience de travailler dans des entreprises internationales. Ils constituent une main-d'oeuvre dynamique, mais leur niveau de vietnamien reste limité. C'est pourquoi dans un premier temps, ils rencontrent des difficultés à travailler au Vietnam.

Durant ces 3 dernières années, l'ALOV a organisé des activités pour les jeunes Viêt kiêu comme "Les jeunes avec la culture vietnamienne", "Tourisme et retour aux sources", "Retour aux sources pour apprendre le vietnamien", etc.

Actuellement, le mégapole du Sud compte 40 Vietnamiens d'outre-mer de France et 20 des États-Unis dont la plupart travaillent dans le secteur informatique et ont obtenu des succès. On peut compter Nguyên Dung Tài, Viêt kiêu des États-Unis-directeur général de la sarl d'investissement et de développement des technologies Viet Empire ; Phil Trân, Viêt kiêu des États-Unis-président du conseil d'administration de la compagnie Glassegg ; Nguyên Quôc Binh, Viêt kiêu de Canada-directeur adjoint du Centre des biotechnologies de Hô Chi Minh-Ville, etc.

Selon Luong Bach Vân, il faut reconnaître les contributions des Viêt kiêu au développement du pays en général et de Hô Chi Minh-Ville en particulier. Ces dernières années, beaucoup d'entre eux contribuent obscurément mais efficacement dans l'intégration du pays dans le monde.

"Nous souhaitons que la ville soit plus ouverte dans la gestion des sujets de recherche scientifique sur le plan financier. À l'échelon central, le gouvernement doit déterminer quels +Viêt kiêu+ peuvent contribuer au développement de quels secteurs pour définir des politiques adéquates permettant de le décider à venir travailler, précision faite que le montant du salaire n'est pas l'élément le plus important pour eux", exprime M.Thành.

Hà Minh/CVN

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