>> Royaume-Uni : les autorités sous pression après de nouvelles manifestations violentes
>> La police britannique sur le qui-vive face au risque de nouvelles émeutes
>> Près de 800 personnes arrêtées lors d'émeutes au Royaume-Uni
Un manifestant lance une brique lors d'une manifestation à Liverpool, en Angleterre, le samedi 3 août, à la suite des attaques au couteau de lundi 29 juillet à Southport, au cours desquelles trois jeunes enfants ont été tués. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"La situation en Angleterre, en Ecosse et au Pays de Galles s'est quelque peu stabilisée au cours des derniers jours", a déclaré B.J. Harrington, responsable de l'ordre public au sein du Conseil national des commissaires de police (NPCC).
Il a cependant averti que l'Irlande du Nord était toujours confrontée à des "défis importants". Dix policiers ont été blessés par des cocktails Molotov lors de violents troubles en Irlande du Nord samedi après-midi 10 août.
Des manifestations d'extrême-droite déclenchées par une attaque au couteau qui a tué trois enfants à Southport, dans le nord-ouest de l'Angleterre, secouent le pays depuis fin juillet. Les émeutes ont fait des blessés parmi les policiers, et ont entraîné des pillages de magasins et des attaques contre des hôtels abritant des demandeurs d'asile.
Les autorités estiment qu'un tournant a eu lieu mercredi grâce à une forte présence policière dans les grandes villes et à des actions judiciaires rapides contre les émeutiers.
La police britannique s'était préparée à une résurgence potentielle des émeutes ce week-end compte tenu du début de la nouvelle saison de football et de la hausse des températures, mais le week-end s'est avéré relativement calme, à l'exception de quelques manifestations isolées et de petite envergure.
Manifestation antiraciste à Londres devant le siège du Parti d'extrême droite Reform UK, le 10 août. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Des milliers de personnes ont participé à des rassemblements contre le racisme pendant le week-end dans des villes comme Londres, Newcastle, Manchester, Birmingham, Cardiff, Belfast, Glasgow et Edimbourg.
La ministre de la Justice Shabana Mahmood a néanmoins déclaré dans The Observer que l'impact de ces journées de désordre "se ferait sentir pendant les mois et les années à venir", évoquant notamment le retard pris dans le traitement des affaires et la situation des prisons "proches de l'engorgement".
Le NPCC a déclaré samedi 10 août que 779 personnes avaient été arrêtées en lien avec les émeutes, et 349 d'entre elles inculpées.
Xinhua/VNA/CVN