>>En Syrie, Kobané de nouveau sous le feu des jihadistes de l'EI
>>Syrie : les Kurdes chassent l'EI d'une base clé au Nord de Raqa, selon une ONG
La situation restait très tendue vendredi 26 juin à Kobané, où des jihadistes étaient retranchés dans des immeubles et utilisaient des civils comme boucliers humains, ont indiqué des militants et l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
Un correspondant de l'AFP du côté turc de la frontière pouvait entendre le bruit des affrontements en cours dans la ville.
"Il y aurait au moins 70 civils pris en otage", a précisé Mostafa Ali, un journaliste originaire de Kobané qui se trouve aux abords de la ville. Les combattants kurdes "encerclent les immeubles mais n'osent pas tirer pour ne pas mettre en péril la vie des civils".
L'EI a lancé le 25 juin une attaque sur la ville où il avait subi en janvier son premier revers depuis le début de son expansion en Syrie. L'essentiel de ses combattants se trouvaient le 26 juin dans et autour d'une école du Sud-Ouest de la ville.
L'attaque inattendue de l'EI est, selon des analystes, une "vengeance" et une "opération de diversion" de la part des jihadistes qui ont subi une série de défaites ces derniers jours face aux Unités de protection du peuple kurde (YPG) dans le Nord de la Syrie.
Après avoir pris aux jihadistes Tall Abyad, ville frontalière de la Turquie, les forces kurdes se trouvent en effet à seulement 56 km au nord de Raqa, principal fief de l'EI en Syrie.
>>Syrie : les Kurdes chassent l'EI d'une base clé au Nord de Raqa, selon une ONG
Vue de la ville de Kobané, en Syrie, depuis le côté turc de la frontière, le 26 juin. Photo : AFP/VNA/CVN |
La situation restait très tendue vendredi 26 juin à Kobané, où des jihadistes étaient retranchés dans des immeubles et utilisaient des civils comme boucliers humains, ont indiqué des militants et l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
Un correspondant de l'AFP du côté turc de la frontière pouvait entendre le bruit des affrontements en cours dans la ville.
"Il y aurait au moins 70 civils pris en otage", a précisé Mostafa Ali, un journaliste originaire de Kobané qui se trouve aux abords de la ville. Les combattants kurdes "encerclent les immeubles mais n'osent pas tirer pour ne pas mettre en péril la vie des civils".
L'EI a lancé le 25 juin une attaque sur la ville où il avait subi en janvier son premier revers depuis le début de son expansion en Syrie. L'essentiel de ses combattants se trouvaient le 26 juin dans et autour d'une école du Sud-Ouest de la ville.
L'attaque inattendue de l'EI est, selon des analystes, une "vengeance" et une "opération de diversion" de la part des jihadistes qui ont subi une série de défaites ces derniers jours face aux Unités de protection du peuple kurde (YPG) dans le Nord de la Syrie.
Après avoir pris aux jihadistes Tall Abyad, ville frontalière de la Turquie, les forces kurdes se trouvent en effet à seulement 56 km au nord de Raqa, principal fief de l'EI en Syrie.
AFP/VNA/CVN