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Le député (Les Républicains) des Alpes-Maritimes Éric Ciotti à l'Assemblée nationale à Paris, le 24 juin. |
Dans un entretien à paraître le 28 juin dans le JDD, le député, qui a présidé la commission d'enquête parlementaire sur les filières jihadistes, considère que la vigilance maximale en Rhône-Alpes et le renforcement des sites sensibles décrétés par le gouvernement est "une réponse qui est plus psychologique que pragmatique".
"Il faut avoir la franchise de dire qu'on ne pourra pas surveiller tous les sites de France qui pourraient faire l’objet d’une menace car il faudrait pour cela mobiliser des centaines de milliers d'hommes. (...) Car ce qui est efficace en matière de prévention du terrorisme, c'est la détection de ceux qui présentent une menace, leur surveillance rapprochée et la capacité à les empêcher de passer à l'acte. Or, c'est là que nous avons un déficit cruel de moyens. Nous sommes en retard d’une guerre", poursuit-il.
"Aujourd'hui, il faut mesurer que nous sommes en guerre et que cela nécessite des moyens d'une autre ampleur. Je regrette que le gouvernement n'ait pas de stratégie globale de lutte contre le terrorisme, aussi bien sur le territoire national qu'à l'extérieur", déclare encore Eric Ciotti.
AFP/VNA/CVN