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Le président péruvien Ollanta Humala à Bruxelles, le 10 juin. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Nous levons l'état d'urgence en vigueur depuis 30 ans", a déclaré M. Humala, quelques heures après que la police a annoncé la saisie de matériel logistique ayant appartenu au Sentier Lumineux dans cette zone.
Le conflit entre la guérilla du Sentier Lumineux, notamment, et le gouvernement a ravagé le Pérou entre 1980 et 2000, causant la mort de 70.000 personnes et la disparition de 15.000 autres.
La fin de l'état d'urgence, signifie la fin des restrictions des droits fondamentaux des personnes comme l'inviolabilité du domicile ou la liberté de réunion et de se déplacer pour les habitants de l'Alto Huallaga, dans la forêt péruvienne, qui comprend les régions de Huanuco et de San Martin.
La guérilla du Sentier Lumineux a été démantelée au milieu des années 1990. Ses principaux leaders, dont le fondateur du mouvement maoïste Abimael Guzman, purgent des peines de prison à perpétuité pour leur responsabilité dans l'un des conflits les plus sanglants d'Amérique latine.
Le Sentier Lumineux a été jugé responsable de la mort de 54% des victimes, selon les conclusions de la Commission de la vérité et la réconciliation (CVR) en 2003.
Le Pérou est, avec la Colombie, toujours considéré par les organisations internationales de lutte contre la culture illicite de coca et les narcotrafiquants, comme l'un des principaux producteurs de coca et de cocaïne au monde. Début juin, une mission des Nations unies a estimé que les inégalités qui persistent dans le pays sont responsables de la violence politique au Pérou. Elle considère qu'en raison de ce conflit, la population péruvienne est toujours divisée et que la réconciliation est encore loin.
AFP/VNA/CVN