"Bon nombre d'entre eux ne peuvent être rapatriés dans leurs pays d'origine et l'Europe devra trouver une solution pour leur donner asile ou leur procurer une protection internationale", estime le texte adopté.
Les États européens doivent "alléger le fardeau", soit en réinstallant les demandeurs ayant obtenu une protection du pays d'accueil, soit en suspendant temporairement l'application des Règlements de Dublin sur l'examen des demandes d'asile, demande l'APCE.
La France ne veut pas des migrants de Tunisie
Le Premier ministre français François Fillon a réaffirmé le 14 avril le refus de son pays d'accepter les migrants clandestins tunisiens qui arrivent en passant par l'Italie et l'île de Lampedusa, malgré les appels répétés de Rome à davantage de solidarité. "Nous sommes extrêmement conscients des difficultés que rencontre l'Italie et nous voulons, avec les autres pays européens, faire preuve de solidarité avec l'Italie", a déclaré à la presse M. Fillon, à l'issue d'une rencontre avec le président de la Commission européenne José Manuel Barroso. Mais "il faut d'abord que les règles s'appliquent", a-t-il prévenu. "Il n'y a aucune règle qui prévoit l'accueil sur le territoire européen et la libre circulation des immigrants économiques clandestins", a-t-il rappelé.
AFP/VNA/CVN