>> Inondations et glissements de terrain font un mort, six disparus
>> Japon : six morts dans les inondations qui ont frappé le Centre du pays
>> Japon : le train à grande vitesse Shinkansen fête ses 60 ans
>> Japon : réouverture de l'aéroport de Miyazaki
>> Décès à 116 ans d'une Japonaise, doyenne mondiale
Un trou de la chaussée à Yashio, préfecture de Saitama, au Japon, le 28 janvier. |
Photo : Kyodo/VNA/CVN |
Depuis mardi après-midi 27 janvier, les autorités n'ont plus de contact avec cet homme de 74 ans, victime de cet énorme crevasse qui s'est ouverte dans une zone industrielle, dans la banlieue nord de Tokyo.
Malgré leurs efforts, les secouristes peinent car les parois du gouffre sont très instables.
"C'est une situation extrêmement dangereuse", a déclaré jeudi après-midi 30 janvier Tetsuji Sato, chef de la caserne de pompiers locale, lors d'un point-presse sur les lieux de l'accident.
À l'intérieur du trou, "nous voyons de l'eau souterraine" et le gouffre "continue également à s'éroder", a-t-il ajouté.
"Nous prévoyons de construire un dénivelé à partir d'un endroit plus sûr afin de pouvoir envoyer des équipements lourds", a indiqué M. Sato.
Le cratère provoqué par l'affaissement de la chaussée au milieu d'un carrefour a atteint 40 m de diamètre - soit presque la longueur d'une piscine olympique - depuis qu'il s'est ouvert mardi 28 janvier engloutissant le véhicule, selon les autorités.
Ces dernières espèrent achever cette pente de 30 m vendredi 31 janvier, mais un responsable local a déclaré que les travaux pourraient prendre plusieurs jours.
Plus d'un million de riverains avaient été appelés jeudi 30 janvier à réduire leur consommation d'eau pour faciliter les opérations de secours.
"Il est difficile de s'abstenir d'utiliser les toilettes, mais nous demandons d'user le moins d'eau possible", avait déclaré un représentant de la préfecture de Saitama.
Selon les autorités, des tuyaux d'égout se sont ouverts sous la chaussée sous l'effet de la corrosion. Et les tuyaux perforés "ont sans doute favorisé l'érosion du terrain creusant ainsi une cavité souterraine", a expliqué Daisuke Tsutsui, un responsable de la préfecture.
"Si le creux est assez gros, le goudron ne peut plus soutenir son propre poids et avec les voitures passant dessus, il est possible qu'un trou apparaisse", a-t-il ajouté.
Une partie des eaux usées de la zone a été détournée vers une rivière voisine afin de réduire le ruissellement dans le trou.
"Je trouve assez anormal que les recherches durent aussi longtemps, je me demande s'il aurait pu être sauvé plus vite", s'est ému jeudi 30 janvier Takuya Koroku, 51 ans, ouvrier d'une usine de pièces détachées. "J'ai peur de m'approcher".
AFP/VNA/CVN