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| Le directeur géréral adjoint de l’Agence Vietnamienne d’Information, Lê Duy Truyên (2e à droite), remet un livret de caisse d’épargne à la famille de Lê Van Luyên, héros mort pour la Patrie, dans la province de Nghê An (Centre). |
| Photo: Thanh Tùng/VNA/CVN |
Le proverbe «Quand tu bois de l’eau, pense à la source» est au coeur de la morale vietnamienne et nous rappelle à notre devoir de reconnaissance.
Ainsi Hô Chi Minh, dans son testament, avait demandé au gouvernement ainsi qu’aux habitants d’aider les invalides de guerre et les proches des morts pour la Patrie à avoir un logement et un métier décents.
Selon lui, chaque localité devait construire un jardin de fleurs et une stèle commémorative pour reconnaitre le sacrifice de ces personnes et enseigner le patriotisme aux jeunes générations.
Un devoir pour toute la société
Respectant la volonté du Président Hô Chi Minh, le Parti, l’Armée et les habitants ont mis en place divers mouvements de reconnaissance.
La résolution du XIe Congrès national du Parti communiste spécifie qu’il faut «mobiliser toutes les sources sociales pour améliorer les conditions de vie matérielles et spirituelles des invalides de guerre, des soldats malades, des proches de ceux tombés pour la Patrie ou ayant rendu service au pays, en créant des conditions favorables en termes d’emploi et de revenu. Il faut remédier systématiquement aux problèmes existants dans l’exécution des politiques en faveur de ces personnes».
Malgré les difficultés du pays, ces politiques ne cessent d’être perfectionnées. Plusieurs d’entre elles ont été concrétisées dans la Constitution, la loi ou par ordonnances et concernent différents domaines.
Chaque année, une partie du budget de l’État est affectée en priorité aux subventions, à l’élargissement d’établissements de soins pour les invalides de guerre, à l’éducation, à l’exonération d’impôts, à l’amélioration des logements et aux services de santé. Une somme est également réservée à l’apprentissage ou à la création d’emploi en faveur des enfants des familles méritantes.
La recherche des corps des soldats disparus, la construction et la restauration des cimetières et de monuments commémoratifs sont du devoir de toute la sociétéLe pays compte actuellement 7.000 ouvrages en hommage aux morts pour la Patrie tels que les cimetières nationaux de Truong Son et des martyrs de la route 9 (province de Quang Tri, Centre), de Diên Biên Phu (province de Diên Biên, Nord).
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| Des jeunes volontaires entretiennent le cimetière des morts pour la Patrie de la Route 9, dans la province de Quang Tri (Centre). |
Les différentes institutions, organisations sociales et certains particuliers ont permis ces cinq dernières années la construction de 55.600 «maisons du cœur» ainsi que la remise en état de 39.000 déjà existantes. Ils sont aussi à l’origine de la récolte d’un «Fonds d’affection» de 1.500 milliards de dôngs et du programme «à la recherche des frères d’armes». Le montant total des investissements s’élève à des centaines de milliards de dôngs.
59.000 femmes se sont vues décerner, parfois à titre posthume la distinction de «Mère Héroïne» et parmi elles, 4.000 sont actuellement prises en charge à vie par les différents organismes. Actuellement, 96% des communes et quartiers du pays ont été reconnus pour leurs activités.
Réforme du régime de subventions
Les actions menées ont des résultats positifs. 95% des familles concernées ont à présent un niveau de vie équivalent ou supérieur à celui moyen. Afin d’évaluer et d’assurer le maintien de ces mesures, le Premier ministre Nguyên Tân Dung a publié en 2013 une directive sur la révision de l’exécution de ces politiques pour la période 2014-2015. Au total, 11.000 communes, quartiers et bourgs sont concernés.
N’oublions pas que plusieurs invalides de guerre ont également surmonté eux-mêmes les épreuves de la vie et sont devenus gestionnaires, scientifiques ou encore hommes d’affaires. Certains se sont alors vu décerner les titres de «Héros du travail», «Médecin du Peuple» ou «Artiste du Peuple» par exemple.Il faut maintenant poursuivre les efforts engagés pour renforcer ces politiques de reconnaissance et remédier aux difficultés des familles méritantes. Le ministère du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales travaille actuellement sur un projet de réforme du régime de subventions, se souvenant «Qu’en buvant de l’eau, nous ne devons pas en oublier la source».
Huong Linh/CVN