Il y a "un degré très élevé de vues communes" sur le sujet entre les ministres avec de "petites différences mais qui ne sont pas dramatiques", a déclaré leur chef de file Jean-Claude Juncker, à l'issue d'une réunion à Bruxelles.
Après une semaine de cacophonie sur le sujet en Europe, un accord semble désormais émerger en faveur d'un renforcement de la capacité effective de prêt du Fonds de soutien mis en place en mai suite à la crise de la dette grecque, sans augmenter cependant l'enveloppe globale.
Le dispositif est doté sur le papier de 440 milliards d'euros de garanties des États de la zone euro, complété par des prêts du FMI et de l'Union européenne pour atteindre au total une force de frappe de 750 milliards d'euros. Mais il ne peut lever effectivement qu'environ 250 milliards, le reste devant être mis de côté du fait de garanties nécessaires pour obtenir des conditions de prêt attractives.
Il s'agirait donc de porter cette capacité de prêt effective à 440 milliards d'euros, via une hausse des garanties apportées par les différents pays ou d'autres moyens. "Il est évident que la décision prise en mai qui prévoit que les États membres (de l'Union monétaire) mettront à disposition 440 milliards d'euros sera maintenue, nous sommes en train de voir les différents instruments que nous pouvons actionner pour y parvenir", a indiqué M. Juncker. Les six pays de la zone euro jouissant de la meilleure réputation auprès des investisseurs pour emprunter sur les marchés, grâce à une notation triple A par les agences financières (France, Allemagne, Pays-Bas, Luxembourg, Finlande et Autriche), se sont réunis séparément le 17 janvier à Bruxelles pour en discuter.
AFP/VNA/CVN