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| L'assistant au secrétaire d'État américain Daniel Russel. |
Lors d'une audience le 5 février devant la sous-commission de l'Asie-Pacifique relevant de la Commission des relations extérieures de la Chambre des représentants des États-Unis, Daniel Russel a précisé que l'inquiétude grandissait en voyant la Chine chercher à contrôler la région maritime en dépit des oppositions et contestations des pays voisins et de la communauté internationale.
Selon le responsable américain, la Chine doit montrer qu'elle respecte le droit international en expliquant clairement ses revendications conformément au droit de la mer.
Daniel Russel a déclaré qu'un Code de conduite efficace permettrait de créer un cadre de lois sur la gestion et la régulation de la conduite des pays concernés en Mer Orientale.
Il a affirmé que la Mer Orientale quadrille les lignes maritimes essentielles. Alors, en tant que pays ayant une puissante influence dans le Pacifique, les États-Unis continuent de renforcer leur présence dans cette région pour consolider les relations avec les pays qui s'y trouvent, mais également assurer la sécurité de la navigation maritime.
Le 4 février, Daniel Russel a organisé un point presse sur les politiques prioritaires des États-Unis appliquées pour la région Asie-Pacifique, tout en réaffirmant l'engagement non-rétractable des États-Unis pour celle-ci.
Les États-Unis s'inquiètent de récentes évolutions en Mer de Chine Orientale et en Mer Orientale, notamment les actes unilatéraux agressifs demandant la souveraineté en se basant ni sur le droit, ni en faisant appel à la diplomatie, a-t-il ajouté.
Répondant à la question concernant le fait que la Chine pourrait établir une autre Zone d'identification de la défense aérienne (ADIZ - Air Defense Identification Zone) en Mer Orientale comme celle en Mer de Chine Orientale, Daniel Russel a réaffirmé que les États-Unis ne l'accepteraient pas, considérant ces actes comme une menace à la stabilité de la région et ravivant les tensions à un moment où il faudrait les apaiser.
VNA/CVN