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L'École normale supérieure à Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Cet observatoire aura pour but d'analyser "les impacts environnementaux de l'IA à toutes les étapes de son cycle de vie (entraînement, ajustement, inférence et fin de vie)", ont indiqué l'ENS et le groupe informatique français Capgemini, partenaire du projet, dans un communiqué commun.
Si "l'adoption massive de l'IA, et notamment de l'IA générative, a généré d'immenses opportunités dans divers secteurs", la puissance de calcul nécessaire à cette nouvelle technologie "rend nécessaire une évaluation systématique de son impact et la mise en place de mesures pour l'atténuer", affirme l'ENS.
L'observatoire réunira des experts internationaux issus du monde académique, de l'entreprise et de la société civile, avec comme objectif d'établir "une méthodologie solide et partagée pour mesurer l'impact environnemental des technologies d'IA", et de "créer une base de données mondiale" sur le sujet.
Cette annonce intervient à quelques jours du sommet sur l'IA organisé par la France les 10 et 11 février, et dont l'un des thèmes majeurs sera l'impact environnemental de ces nouveaux usages.
"Nous croyons fermement que la recherche et l'action sont indissociables afin de pouvoir créer un impact positif sur nos sociétés", indique dans le communiqué Anne Bouverot, présidente du conseil d'administration de l'ENS-PSL et envoyée spéciale du président de la République lors du sommet de Paris.
Ce grand rendez-vous international devrait également aboutir à la création d'un observatoire sur l'impact énergétique de l'IA, piloté par l'Agence internationale de l'énergie et l'Union internationale des télécommunications des Nations unies.
AFP/VNA/CVN