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L'écologiste David Belliard lance sa campagne pour les municipales au côté de Marine Tondelier, le 23 juin à Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Nous ferons de Paris une ville du partage", a plaidé David Belliard, adjoint à la maire de Paris, Anne Hidalgo, en charge des transports, devant quelque 400 militants réunis à La Bellevilloise dans le nord-est de la capitale, au côté de la cheffe des écologistes Marine Tondelier.
Le chef de file des écologistes, investi en mars par son parti, a dévoilé son programme pour une "écologie populaire et du quotidien", en promettant notamment de "rendre 100 ha supplémentaires à la marche à pied", avec une place de la République "entièrement piétonne".
David Belliard, 47 ans, déjà chef de file des écologistes en 2020, s'est engagé à "travailler à construire des ponts entre les forces progressistes", pour contrer la menace de la droite "brutale et trumpiste de Rachida Dati".
"C'est le rôle et la mission du maire de Paris. En 2001, la gauche et les écologistes, avec Bertrand Delanoë, avaient réussi à inventer quelque chose ensemble", a relevé l'élu parisien, martelant son souhait de rassembler l'ensemble des forces de gauche dès le premier tour, dont les Insoumis avec lesquels il a déjà entamé des discussions - les députés Sophia Chikirou et Rodrigo Arenas.
"On ne peut pas se payer le luxe de la division. A Paris la menace de bascule à droite avec Rachida Dati est réelle", a appuyé Marine Tondelier, qui prend comme "boussole" la formation du Nouveau Front Populaire (NFP) aux dernières législatives.
Les trois candidats à la primaire socialiste prévue la semaine prochaine, Emmanuel Grégoire, Rémi Féraud et Marion Waller, refusent toute alliance avec LFI, tout comme le chef de file parisien du parti de Raphaël Glucksmann Place Publique, Saïd Benmoufok.
David Belliard se sent conforté par un sondage Elabe pour BFMTV et La Tribune du dimanche selon lequel Rachida Dati arriverait nettement en tête au 1er tour, face à une gauche à un haut niveau (environ 50%) mais dispersée. Et au sein de laquelle l'écologiste serait le candidat le mieux placé avec 17% des intentions de vote, devançant de peu ses concurrents socialistes.
"Ce sondage pose la question de l'union", a commenté Ian Brossat, chef de file des communistes à Paris, présent au meeting. Le sénateur plaide pour une "primaire ouverte si la gauche n'arrive pas à se mettre d'accord sur un leadership".
En 2020, David Belliard avait rassemblé 10,8% des voix au premier tour, avant de rallier Anne Hidalgo au second.
AFP/VNA/CVN