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Des ouvriers travaillent sur le site de la centrale nucléaire de Bouchehr, dans le Sud de l'Iran, le 10 novembre 2019. |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
"Nous sommes prêts à coopérer et à renforcer la confiance sur nos activités nucléaires pacifiques", a-t-il déclaré au président français Emmanuel Macron lors d'un appel téléphonique. "Mais nous n'accepterons pas la réduction de nos activités nucléaires à zéro de quelque manière que ce soit", a-t-il ajouté.
M. Pezeshkian a également insisté sur le fait que son gouvernement a cherché à coopérer avec toutes les nations sur la base du respect mutuel. Dans le même temps, il a reproché à Israël d'avoir sapé ces efforts, citant notamment l'assassinat d'Ismaïl Haniyeh, le chef du Hamas, à Téhéran en juillet 2024, peu de temps après son entrée en fonction.
Il a en outre accusé Israël d'avoir violé constamment le droit international par le biais d'actions militaires, en particulier les récentes frappes sur l'Iran. Il a assuré que Téhéran ne cherche pas à obtenir des armes nucléaires et reste prêt à fournir des garanties sur les intentions pacifiques de son programme nucléaire.
De son côté, le président français a indiqué que son pays n'a pas participé à l'attaque militaire israélienne contre l'Iran et ne l'a pas soutenue, soulignant par ailleurs que la France a condamné toute attaque contre des cibles non militaires et non nucléaires.
M. Macron a ajouté que Paris a concentré tous ses efforts sur la fin du conflit militaire et le désamorçage des tensions, notant que la France respecte l'intégrité et la souveraineté des pays et soulignant que chercher à influencer la souveraineté des États par la pression et les menaces n'est pas une solution appropriée.
Xinhua/VNA/CVN