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Les frappes américaines ont "détruit" les capacités nucléaires de l'Iran, selon Trump

Donald Trump, qui a promis que l'Iran ne disposerait jamais de l'arme atomique, a assuré que les installations d'enrichissement nucléaire de Téhéran avaient été "totalement détruites" après une série de frappes américaines.

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Donald Trump s'adresse à la nation depuis la Maison Blanche après les frappes américaines en Iran, le 21 juin 2025.
Photo : AFP/VNA/CVN

"Les installations essentielles d'enrichissement nucléaire de l'Iran ont été intégralement et totalement détruites. L'Iran, le caïd du Moyen-Orient, doit maintenant faire la paix", a affirmé le président américain lors d'une déclaration solennelle à la Maison Blanche.

"S'ils ne le font pas, les prochaines attaques seront bien plus importantes, et bien plus faciles", a-t-il ajouté sur un ton extrêmement ferme, menaçant de nouvelles frappes l'Iran, qui a le choix entre "la paix ou la tragédie".

Les États-Unis ont mené une attaque "très réussie" sur trois sites nucléaires iraniens, larguant une "charge complète de bombes" notamment sur celui de Fordo, avait annoncé peu auparavant Donald Trump, décidant ainsi de rejoindre l'offensive israélienne au dixième jour du conflit entre Israël et l'Iran.

"Une pleine charge de bombes a été larguée sur le site principal, Fordo", une usine d'enrichissement d'uranium enfouie sous une montagne et au coeur du programme nucléaire de Téhéran, avait-il poursuivi. Les deux autres sites visés sont Natanz et Ispahan, ville historique du Centre du pays près de laquelle un site de conversion d'uranium est installé.

Des médias iraniens ont confirmé les attaques sur ces trois sites nucléaires.

"Il y a quelques heures (....) une partie du site nucléaire de Fordo a été attaquée par des frappes aériennes ennemies", a indiqué Morteza Heydari, porte-parole du service de gestion des crises de la province de Qom, cité par l'agence Tasnim.

Les autorités iraniennes ont affirmé qu'il n'y avait "pas de danger" pour la population de Qom et des zones proches du site de Fordo, au sud de Téhéran.

Bombardiers B-2

Selon un responsable de la Maison Blanche, le président américain s'est entretenu après l'attaque américaine avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Dans un message vidéo, celui-ci a félicité son homologue américain, assurant que les États-Unis étaient "sans égal". Il a également affirmé que l'attaque américaine s'était faite "en parfaite coordination" avec Israël.

Les attaques américaines "n'arrêteront pas" les activités nucléaires de l'Iran, a cependant affirmé dimanche 22 juin l'Organisation de l'énergie atomique du pays, qualifiant ces bombardements d'"acte barbare".

Les experts s'accordent sur le fait que seuls les États-Unis avaient la capacité de détruire les installations nucléaires iraniennes profondément enfouies comme Fordo.

Des avions bombardiers B-2, qui avaient décollé dans la nuit d'une base aux États-Unis, ont participé à l'attaque, ont rapporté des médias américains citant des sources non identifiées.

Donald Trump avait dit vendredi 20 juin donner au "maximum" deux semaines à l'Iran pour éviter d'éventuelles frappes américaines, mais il a finalement décidé d'aller de l'avant aux côtés de son allié israélien, fort du constat selon lui que l'Iran était "à quelques semaines, voire quelques mois" de l'arme atomique.

Jusqu'à présent, Washington s'était contenté d'apporter une aide défensive à Israël face aux missiles iraniens.

Plus tôt samedi 21 juin, le président iranien Masoud Pezeshkian avait exclu tout arrêt du programme nucléaire de Téhéran.

Après l'attaque américaine, Israël a fermé son espace aérien et relevé son niveau d'alerte à l'échelle du territoire, où ne sont désormais plus autorisées jusqu'à nouvel ordre que les activités dites essentielles.

"Spirale de chaos"

Assurant que son ennemi juré était sur le point de l'acquérir, Israël a lancé le 13 juin une attaque massive contre des centaines de sites militaires et nucléaires, tuant les plus hauts gradés du pays et des scientifiques de l'atome.

L'Iran, qui dément vouloir se doter de l'arme atomique et défend son droit à un programme nucléaire civil, a riposté par des vagues d'attaques de drones et de missiles balistiques sur le territoire israélien, la plupart interceptés par les systèmes de défense.

Côté iranien, le conflit a fait plus de 400 morts et 3.056 blessés, en majorité des civils, a indiqué samedi le ministère de la Santé.

Les tirs iraniens sur Israël ont fait 25 morts, selon les autorités.

L'Iran a menacé de représailles contre les intérêts américains au Moyen-Orient si les Etats-Unis décidaient d'intervenir directement dans le conflit.

Mais les États-Unis répondront "avec une force bien plus grande que ce qui a été observé ce soir" à "toutes représailles de l'Iran" à leur encontre, a prévenu le président américain après les frappes.

Le site nucléaire iranien d'Ispahan a été gravement endommagé lors d'une frappe aérienne le 21 juin.
Photo : VNA/CVN

"Les opérations militaires en Iran devraient rappeler clairement à nos adversaires et à nos alliés que le président Trump pense ce qu'il dit. Le président a donné au dirigeant iranien toutes les chances de conclure un accord, mais l'Iran a refusé de s'engager dans un accord de désarmement nucléaire", a déclaré le président de la Chambre des représentants, le républicain Mike Johnson.

Un chef de file des démocrates à la Chambre des représentants a critiqué samedi la décision de Donald Trump de lancer des frappes contre l'Iran, l'accusant de pousser les États-Unis vers la guerre.

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres s'est également inquiété d'une "dangereuse escalade" et appelé à éviter d'entrer dans "une spirale de chaos".

Un débat a fait rage aux États-Unis y compris au sein de la coalition autour de Donald Trump sur l'opportunité d'engager les États-Unis dans une nouvelle guerre au Moyen-Orient, de nombreux partisans du président américain s'opposant farouchement à ce que les États-Unis attaquent l'Iran.

AFP/VNA/CVN

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