Le Vietnam attire des stagiaires étrangers

Via une organisation non lucrative, intitulée AIESEC, spécialisée dans l'organisation des échanges d'étudiants à l'étranger, Ryosuke Sato, un étudiant de l'Université Ritsumeikan Asia Pacific, est venu au Vietnam pour effectuer un stage de dix mois. Après avoir consulté le site web d'AIESEC, Sato a décidé de choisir Green Sun, une société d'informatique vietnamienne, comme lieu de stage.

"Le Vietnam est très +hot+ au Japon car il est en pleine croissance. Je pense qu'on ne peut pas commercer sans les technologies de l'information. Le Vietnam est un pays très intéressant. De plus, les cultures vietnamienne et japonaise ont des points communs" , dit le jeune homme pour expliquer son choix du Vietnam comme lieu de stage.

Avant d'arriver au Vietnam, Sato a dû participer à une interview pour évaluer sa capacité professionnelle et linguistique. Avec son étiquette de stagiaire, au début ses collègues n'avaient guère confiance en lui pour pouvoir assumer le rôle d'assistant de direction et d'autres travaux au bureau commercial. Progressivement il a cependant pu démontrer sa capacité de travail et d'intégration à l'environnement de travail de la société.

Le directeur de Green Sun, Nguyên Minh Viêt, remarque : "Sato travaille bien. Il est très dynamique".

"Les Vietnamiens sont vifs, forts", tel était les premières impressions de Sato quand il est arrivé au Vietnam. En dehors du stage, il souhaite étudier les relations internationales et surtout l'histoire, la culture et les habitants vietnamiens.

"Les Vietnamiens sont sympas"

Sato n'est pas le seul étranger à avoir choisi le Vietnam pour faire un stage. Sato vit avec 13 autres jeunes étrangers.

Lav Legaspi, 22 ans, étudiant en gestion financière à l'Université Ateneo de Manila (Philippines), est maintenant gestionnaire des projets du directoire d'Unilever Vietnam. Il informe qu'il est arrivé au Vietnam il y a quatre mois. "Le Vietnam possède une forte croissance. Mon travail me permet de travailler avec différentes personnes et d'acquérir de l'expérience".

Son père le soutient mais sa mère s'inquiète de la vie de son garçon à l'étranger. Pourtant, Lav remarque que "les Vietnamiens sont très sympas et ils sont prêts à aider les autres" .

Hanna Byczkowska, 26 ans, vient de Pologne. Agrégée en relations internationales, spécialisée dans les problèmes européens, de l'Université Jagiellonian ; agrégée en sciences financières à l'Université d'économie de Cracoz ; licenciée en gestion d'entreprise à l'Université Edinburgh Napier (Grande-Bretagne), etc. Mais Hanna veut faire des stages au Vietnam.

"Je suis à la recherche de quelque chose, mais dans un pays lointain pas en Europe. J'étais prête à aller à Hô Chi Minh-Ville pour faire un stage dès ma sortie de l'école" , raconte-t-elle. Au Vietnam pour six mois, Hanna est stagiaire au bureau de comptabilité d'Unilever. Elle gère un projet de marketing des produits de soins capillaires.

"Le Vietnam se construit une économie ouverte. Vous y trouvez des marques de mode mondiales. Les Vietnamiens sourient toujours et cela me fait plaisir chaque jour. Il y a de belles plages et montagnes ainsi que des régions merveilleuses tout le long du Mékong. Après avoir terminé mon stage, je voyagerai au Nord du Vietnam. Les plats vietnamiens sont trop bons. Le +pho+ me manquera beaucoup quand je quitterai ce pays" , exprime Hanna.

En tant que stagiaires, Lav,Santo et Hanna reçoivent un salaire moyen de 500 dollars/mois. Ils souhaitent tous les trois pouvoir retourner un jour au Vietnam. "J'aimerai revenir au Vietnam dans une dizaine d'années pour voir comment il se développe" , explique Hanna.

Hà Minh/CVN

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