Depuis 1999, Kenji Furukawa a eu de remarquables contributions à la formation des ressources humaines comme à la recherche scientifique au sein de l'Université des sciences de Huê, qui dépend de l'Université de Huê.
De 1999 à 2008, en tant que membre du comité de gestion du "Programme des universités de pointe" dans les sciences et technologies de l'environnement, Kenji Furukawa a favorisé la participation de l'Université des sciences de Huê à ce projet de coopération Vietnam-Japon.
Il a également eu un rôle important dans l'accélération de la signature d'accords d'échanges professionnels et d'étudiants entre l'Université des sciences de Huê et le Département des technologies et l'École post-universitaire des sciences et des technologies de l'Université japonaise de Kumamoto. Dans le cadre de cette coopération, de nombreux étudiants de l'Université de Huê ont reçu des bourses de l'Université de Kumamoto.
Il a également donné des cours à l'Université des sciences de Huê, et remis à son Département de l'environnement plusieurs équipements d'une valeur totale de près de 100 millions de dôngs.
Il y a peu, le 5 décembre 2010, l'Université de Kumamoto a signé une convention de coopération avec l'Université de Huê pour la période 2010-2015.
"J'aime le Vietnam et la ville de Huê", dit Kenji Furukawa, expliquant que Huê a beaucoup de points communs avec la ville où il vit au Japon.
Les villes vietnamiennes sont très peuplées et comptent beaucoup de véhicules mais ce n'est pas le cas de Huê. Cette ville n'est pas populeuse comme Hanoi ou Hô Chi Minh-Ville. Elle a conservé sa tranquillité, sa pureté et son caractère ancien. Ses amis lui ont fait visiter l'ancienne citadelle et prendre des repas sur les restaurants flottants de la rivière des Parfums. Kenji Furukawa a été séduit par cette rivière, propre et tranquille, très différente de celles qui traversent Hô Chi Minh-Ville ou d'autres régions de l'Asie de l'Est.
Cette année, c'est la première fois qu'il participe au Têt traditionnel du Vietnam. L'ambiance était très animée. "Les habitants se démenaient pour préparer le Nouvel An et ont bu beaucoup de bière. J'étais très joyeux", informe le professeur.
Dans l'avenir, "je recevrai encore des étudiants vietnamiens à l'Université de Kumamoto et, quand je serai à la retraite, je chercherai un travail qui me donnera l'occasion de retourner au Vietnam tous les ans", relève M. Furukawa. "Je contribuerai encore au développement des relations de coopération entre les deux parties dans l'avenir", promet-il. Auparavant, en 2005, il avait déjà reçu l'insigne "Pour l'œuvre de l'éducation" du ministère vietnamien de l'Éducation et de la Formation.
Hà Minh/CVN