La communauté vietnamienne en Thaïlande préserve la culture nationale

Pour la communauté vietnamienne en Thaïlande, préserver les traditions culturelles est très important. Professeurs bénévoles et personnes âgées partagent un même voeu : aider les jeunes vietnamiens à parler, lire et écrire dans leur langue d'origine.

Dans une classe de vietnamien dans la province d'Udon Ratchathani (Thaïlande), au domicile d'un Vietnamien de Thaïlande, la plupart des élèves sont des jeunes. Les autres sont des femmes plus âgées qui n'ont pas eu l'occasion de pratiquer régulièrement le vietnamien.

Actuellement, l'ouverture de classes d'enseignement du vietnamien est encouragée au sein de la communauté vietnamienne en Thaïlande, en particulier dans les provinces du Nord-Est.

Le président de l'Association des Vietnamiens d'Udon Ratchathani, Nguyên Quôc Quyên, déclare que son association a organisé quatre classes d'enseignement du vietnamien afin de préserver la culture nationale. Des cours de vietnamien sont aussi ouverts dans les universités ou les centres de formation thaïlandais afin de renforcer le commerce, l'investissement, le tourisme et les échanges culturels entre les deux pays.

L'ouverture de telles classes pour les jeunes Viêt kiêu à Bangkok est plus difficile, compte tenu des difficultés de trouver des locaux adaptés dans la capitale... Le vice-président du comité exécutif provisoire de l'Association des Vietnamiens à Bangkok, Thai Van Hùng, indique cependant que la première classe de vietnamien à Bangkok a été inaugurée il y a trois mois au profit de 20 élèves.

Dans une classe dans la commune de Muang, province de Samut Prakan, le professeur volontaire Ninh Viêt Thông précise : "Tous mes élèves ne savent pas parler ni lire le vietnamien, c'est pourquoi nous les considérons comme des apprenants étrangers. D'autant qu'ils n'ont pas beaucoup de temps, seulement deux heures par jour, et de quatre à six heures le dimanche".

Afin de préserver la culture nationale, outre l'ouverture de telles classes, les familles vietnamiennes organisent également des repas ensemble et préparent des plats vietnamiens, en particulier pour les occasions spéciales telles que la Fête nationale ou le Têt. Là, on demande que les participants communiquent et chantent en vietnamien.

Hoàng Van Toan, un Viêt kiêu à Bangkok, déclare que pendant le Nouvel an lunaire, sa famille prépare les spécialités du Têt comme banh chung (gâteau de riz gluant), gio lua (pâté de viande pillée) ou nems. Sa famille n'est pas la seule à posséder un autel des ancêtres et de la Patrie avec une photo du Président Hô Chi Minh.

Tous les Vietnamiens demeurent tournés vers la Patrie et souhaitent se réunir en famille pendant le Têt. Le président de l'Association des Vietnamiens d'Udon Ratchathani confirme que "la Communauté vietnamienne s'efforce de préserver et de valoriser mœurs comme coutumes traditionnelles, en organisant notamment des fêtes comme le Têt. Et lorsqu'elle visite des proches au Vietnam, elle peut communiquer en vietnamien".

Hà Minh/CVN

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