Les entretiens, au QG de l'ONU situé à Jérusalem-Est, ont débuté en fin de matinée par une rencontre entre les négociateurs palestiniens Saëb Erakat et Mohammad Chtayyeh et les représentants du Quartette, qui recevaient ensuite le délégué spécial du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, Yitzhak Molcho.
"Tant qu'Israël continuera à violer les accords antérieurs, y compris ses obligations de geler la colonisation et de cesser les attaques contre notre peuple, reprendre les négociations n'aurait pas de sens", a déclaré M. Erakat dans un communiqué publié avant la rencontre.
L'objectif de ces rencontres est d'aider les parties à "se présenter l'une à l'autre des propositions sur les territoires et la sécurité", avait déclaré le 8 novembre le département d'État américain.
À l'issue de précédentes réunions séparées le 26 octobre dernier à Jérusalem, le Quartette avait annoncé que les deux camps étaient censés présenter des propositions détaillées sur le tracé des frontières et la sécurité dans les trois mois à venir.
Le représentant américain David Hale a été reçu le 13 novembre par le président palestinien Mahmoud Abbas, qui lui a clairement renouvelé les exigences palestiniennes pour reprendre des négociations directes avec Israël en présence du Quartette : le gel de la colonisation et l'adoption des lignes d'avant juin 1967 comme base de discussion, a indiqué M. Erakat.
Dans une déclaration à l'ONU le 23 septembre dernier, quelques heures après le dépôt d'une demande d'adhésion d'un État de Palestine à l'ONU, le Quartette a proposé un plan de relance des négociations de paix israélo-palestiniennes, au point mort depuis plus d'un an. La proposition prévoyait la reprise du dialogue sous un mois et la conclusion d'un accord de paix en un an. Israël et les Palestiniens ont accueilli plus ou moins favorablement cette proposition, mais l'ont chacun interprétée comme une validation de leurs revendications.
AFP/VNA/CVN