"Le secrétaire général salue la résolution adoptée aujourd'hui par le Conseil des ministres de la Ligue des États arabes, qui a pris une position forte et courageuse concernant la situation en Syrie. Il prend note de la décision de suspendre la Syrie de participer aux réunions et aux activités du Conseil de la Ligue à partir du 16 novembre jusqu'à ce que la Syrie mette en oeuvre tous ses engagements inscrits dans le programme de travail convenu le 2 novembre", a dit le porte-parole de Ban Ki-moon dans une déclaration publiée le 12 novembre.
Le secrétaire général de l`ONU "appelle les autorités syriennes à entendre l'appel de la Ligue lui demandant d'arrêter immédiatement la violence exercée par l'armée contre les civils et de mettre en oeuvre entièrement et rapidement le programme de travail", a-t-il ajouté.
Ban Ki-moon salue l'intention de la Ligue arabe de fournir une protection aux civils et se dit prêt à fournir l'appui adéquat s'il est requis. "Il est encouragé par les efforts de la Ligue pour promouvoir un dialogue politique authentique et ouvert à tous, à commencer par l'appel de la Ligue à une réunion par l'opposition syrienne dans les jours à venir", a encore dit son porte-parole.
"Le secrétaire général répète que toute violence doit cesser immédiatement pour ouvrir la voie à un processus crédible, mené par les Syriens, de changement politique global qui réponde aux aspirations démocratiques du peuple syrien", a-t-il ajouté.
La Ligue arabe a décidé le 12 novembre d'exclure provisoirement la Syrie, appelant au retrait des ambassadeurs arabes à Damas aussi longtemps que le régime syrien n'appliquera pas les éléments du plan de paix négocié avec la Ligue. L'organisation panarabe a également menacé d'imposer des sanctions économiques et politiques contre la Syrie.
Des dizaines de milliers de manifestants se sont rassemblés le 13 novembre dans le centre de Damas pour afficher leur soutien au président Bachar al-Assad et dénoncer la décision de la Ligue arabe de suspendre la participation de la Syrie. "Le peuple veut Bachar al-Assad", criaient les manifestants réunis sur la place Sabaa Bahrat. Les manifestants chantaient aussi des airs patriotiques en agitant des drapeaux et des portraits du président syrien, selon des journalistes de l'AFP.
XINHUA-AFP/VNA/CVN