Téhéran menace de revoir sa coopération avec l'AIEA

L'ambassadeur iranien à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Ali-Asghar Soltanieh a déclaré le 9 novembre que l'Iran pourrait revoir sa coopération avec cette agence onusienne.

Dans une déclaration diffusée par la télévision d'Etat, le diplomate iranien a affirmé qu'en raison de l"'erreur historique" qu'avait commise par le directeur général de l'AIEA, Yokiya Amano, dans son rapport sur le programme nucléaire iranien, la République islamique pourrait revoir sa coopération avec l'AIEA.

En ce qui concerne de l'appel de certains députés iraniens au retrait de l'Iran du Traité de non prolifération nucléaire (TNP), il a dit qu'il s'agit des points de vue personnels.

Il a dit cependant que la coopération de l'Iran avec l'AIEA dans l'avenir dépendrait de la décision des dirigeants iraniens.

La Chine opposée à des sanctions contre l'Iran. "Les sanctions ne peuvent fondamentalement pas régler la question" du programme nucléaire iranien, a déclaré le 10 novembre un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, alors que l'Iran est de nouveau menacé de représailles.

Le porte-parole était interrogé après la publication d'un rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) qui accuse Téhéran, dont Pékin est l'allié, d'avoir cherché à se doter de l'arme atomique.

Dans ce rapport publié le 8 novembre, l'AIEA a exprimé de "sérieuses inquiétudes" sur le programme nucléaire iranien et invoque des informations "crédibles" selon lesquelles l'Iran a travaillé à la mise au point de l'arme atomique, livrant pour la première fois des éléments étayant les soupçons occidentaux sur des visées militaires.

Les grandes puissances du groupe des Six ou 5+1 (Allemagne, Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni et Russie) en charge du dossier du nucléaire iranien ont réagi de manière dispersée au rapport.

Les États-Unis réfléchissent aux moyens d'une possible "pression supplémentaire" sur l'Iran, la France et le Royaume-Uni sont pour de nouvelles et fortes sanctions contre l'Iran.

Mais la Russie, dont le positionnement est le même que la Chine, a fait savoir le 9 novembre qu'elle ne soutiendrait pas de nouvelles sanctions, jugeant qu'il n'y avait rien de "fondamentalement nouveau" dans le document de l'AIEA.

AFP/Xinhua/VNA/CVN

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