"Le peuple m'a accordé sa confiance et j'ai proposé de travailler pour lui, alors je ferai mon travail de mon mieux pour le peuple", a-t-elle déclaré aux journalistes qui l'interrogeaient sur une possible démission.
Les inondations qui frappent la Thaïlande depuis plus de trois mois ont causé la mort de 533 personnes, et affecté des millions d'autres, notamment dans le Nord et le Centre du pays.
La province centrale d'Ayuttaya a enregistré le plus lourd bilan humain, avec 90 morts. La deuxième province la plus touchée est une autre province centrale, celle de Nakhon Sawan, où l'on a recensé 62 décès.
Les inondations, provoquées par l'intensité exceptionnelle de la mousson "Nock-Ten" et par les débordements de plusieurs barrages dans la partie supérieure du pays, sévissent toujours dans 24 des 77 provinces que compte la Thaïlande, affectant environ 2,8 millions de personnes.
Les masses d'eau qui se sont accumulées après une mousson particulièrement abondante ont déjà envahi plusieurs quartiers de Bangkok, et menacent le centre-ville commercial et financier, pour l'instant toujours au sec.
Rendant visite à des sinistrés dans un centre d'hébergement de la capitale, Yingluck a demandé à la population de plus en plus mécontente d'essayer de comprendre la situation.
"Tout le monde a fait de son mieux, c'est une catastrophe naturelle que d'autres pays n'ont pu empêcher", a-t-elle dit.
"Je voudrais demander de la compassion pour tous les responsables qui luttent contre les inondations et quant à moi, je ferai de mon mieux pour écouter tous les conseils".
AFP/VNA/CVN