Le président français François Hollande, le 10 mai à Paris. |
Après l'Azerbaïdjan où il est attendu vers 18h00 (13h00 GMT), le chef de l'État français se rendra lundi 12 mai en Arménie puis mardi 13 mai en Géorgie. La France entend doper ses échanges économiques balbutiants avec ces trois ex-Républiques soviétiques dont elle souhaite aussi encourager le rapprochement avec l'Union européenne.
Mais la crise ukrainienne sera dans toutes les têtes. François Hollande arrive à Bakou le jour même où les pro-russes d'Ukraine entendent tenir un référendum d'indépendance.
Et les trois jeunes États qu'il visitera d'ici à mardi 13 mai entretiennent des relations complexes et parfois conflictuelles avec la Russie.
Les relations russo-géorgiennes, en particulier, ont été sérieusement mises à mal par la guerre éclair qui avait opposé les deux pays en 2008. Un cessez-le-feu, négocié par Nicolas Sarkozy alors que la France assurait la présidence tournante de l'Union européenne, avait mis fin au conflit. Mais dans la foulée, Moscou avait reconnu l'indépendance de deux territoires séparatistes géorgiens pro-russes, l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie.
Dans ce contexte et celui des efforts des Occidentaux pour convaincre Moscou de contribuer à une "désescalade" de la tension en Ukraine, François Hollande se gardera de jeter de l'huile sur le feu, notamment en Géorgie, pays qui entend rejoindre l'UE mais aussi l'OTAN, au grand dam de Moscou.
AFP/VNA/CVN