À 07h30 (05h30 GMT) vendredi 9 mai, l’ANC du président Jacob Zuma était donné largement victorieux avec 62,5% des voix, en recul toutefois par rapport à son score des élections de 2009 (65,9%).
Derrière l’ANC, le principal parti d’opposition, l’Alliance démocratique (DA, libérale) doit récolter vendredi 9 mai 22% des voix, contre 16,7% en 2009, un score en-deçà de ses espérances mais conforme, comme celui de l’ANC, aux prévisions des sondages.
Les opérations de dépouillement à l'issue des élections législatives sud-africaines, le 7 mai au Cap. |
En revanche, les Combattants pour la liberté économique (EFF), le nouveau parti radical du jeune tribun populiste Julius Malema, fait beaucoup mieux que prévu avec 6,1%, dépassant la barre symbolique du million de suffrages. Les sondages avaient prévu qu’il ne dépasserait pas 5%.
En quatrième position, on trouve le Parti Inkatha de la liberté (IFP) du leader zoulou Mangosuthu Buthelezi, avec 2,45%.
Parmi les grands perdants du scrutin figure Cope, un parti issu d’une scission de l’ANC qui avait remporté 7,4% des voix en 2009 et n’en a plus désormais que 0,7%, épuisé par des luttes intestines.
La très médiatique intellectuelle Mamphela Ramphele, qui avait voulu incarner une alternative libérale noire à l’ANC, n’atteint pas les 0,3%. Elle pourrait cependant arracher un siège à l’Assemblée nationale, le système de représentation proportionnelle ne prévoyant pas de seuil d’éligibilité en Afrique du Sud.
Le taux de participation est de 73,1%, selon un chiffre provisoire de la commission électorale. Les résultats définitifs étaient attendus plus tard dans la journée.
AFP/VNA/CVN