Des soldats de la force française Sangaris le 27 février à Bangui. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les affrontements se sont produits à environ 450 km au Nord-Ouest de Bangui et ont duré quelque trois heures, avec appui aérien d'avions de chasse français venus de N'Djamena, selon cette source. Il n'y a pas eu de blessé français.
Les combats se sont interrompus à la tombée de la nuit, une partie de la colonne adversaire ayant été détruite, d'autres attaquants s'étant "exfiltrés".
La nuit a été calme et les soldats de Sangaris procédaient à des patrouilles dans cette zone difficile d'accès, où la force africaine Misca était absente et où des exactions ont été rapportées.
"Des éléments de Sangaris ont été attaqués par un groupe armé important, d'une quarantaine d'individus, engagés dans un raid sur une route provenant du nord de la RCA et allant en direction du village de Boguila", a précisé le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l'État-major.
La colonne de rebelles était équipée de motos, de pick-up et lourdement armée, selon le colonel Jaron. Ils ont immédiatement engagé le combat "pour s'emparer de notre position".
"Face à l'agressivité de cet adversaire, la force française a eu recours à de l'armement lourd, mortiers, missiles anti-chars. Il y a eu un appui aérien d'avions de chasse venus de N'Djamena", selon le responsable militaire.
L'opération française en Centrafrique a débuté le 5 décembre.
AFP/VNA/CVN