Accompagné d'une délégation d'une trentaine de dirigeants d'entreprises et adepte de la "diplomatie économique", le président français a longuement vanté à Bakou les mérites et les promesses de la technologie et de l'industrie françaises. Il s'exprimait devant le tout premier forum économique franco-azerbaïdjanais réuni dans l'auditorium du Centre culturel Heydar Aliev.
Le président français n'a pas non plus tari d'éloges sur l'Azerbaïdjan et son hôte, le président azéri Ilham Aliev, célébrant les réalisations "considérables" qui font de l'Azerbaïdjan "une référence pour la région et même pour le monde".
Ce pays, dont le sous-sol regorge de pétrole et de gaz avec des réserves exploitables pendant encore un siècle au moins, concentre 80% des richesses du Caucase du Sud, une opulence qui contraste avec l'Arménie voisine et la Géorgie où François Hollande devait poursuivre sa tournée caucasienne mardi 13 mai.
Le président français François Hollande (droite) et son homologue azéri Ilham Aliev, |
Le président français François Hollande (droite) et son homologue azéri Ilham Aliev, le 12 mai à Bakou, en Azerbaïdjan. Photo : AFP/VNA/CVN |
Les relations commerciales bilatérales restent cependant très déséquilibrées au détriment de la France dont les exportations se sont élevées à 266 millions d'euros l'an dernier pour 1,7 milliard d'importations, des hydrocarbures pour l'essentiel.
"Notre part de marché a doublé l'an dernier" à 4% et au 7e rang des fournisseurs, s'est réjoui le président Hollande. Mais "nous devons aller beaucoup plus loin" pour "exporter davantage" et importer d'autres biens azerbaïdjanais que des hydrocarbures, a-t-il souligné.
Le président Hollande a évoqué en premier lieu le secteur de l'énergie, relevant que l'Azerbaïdjan jouait "un rôle stratégique" pour "l'approvisionnement de l'Europe" et sa "sécurité énergétique" et mentionnant le nouveau champ gazier d'Absheron que Total devrait exploiter à compter des années 2020.
AFP/VNA/CVN