Le Premier ministre japonais Shinzo Abe (centre) lors d’une réunion de son cabinet, le 29 janvier à Tokyo. Photo : AFP/VNA/CVN |
En dépit d'une enveloppe initiale globale en léger recul sur un an, les crédits alloués à la défense augmenteront pour la première fois en onze ans, avec un surcroît de 40 milliards de yens (360 millions d'euros), somme modeste mais geste symbolique de la part du gouvernement de droite dirigé par Shinzo Abe.
Pour la première fois en quatre ans, les revenus tirés de l'émission de nouvelles obligations d'État devraient redevenir inférieurs à ceux issus des recettes fiscales, mais ils représenteront encore 46% du budget alors que le pays est déjà endetté à hauteur de plus de deux fois son produit intérieur brut.
Ce budget doit être voté par les députés et sénateurs lors de la session parlementaire qui vient de débuter. M. Abe a fait du rétablissement de la troisième puissance économique mondiale la priorité de son nouveau mandat, entamé le 26 décembre, après trois années sous la conduite du Parti Démocrate du Japon (PDJ, centre-gauche).
Il a redit le 28 janvier dans son discours de politique générale l'importance de redonner du tonus à l'activité et de débarrasser le pays de la déflation qui fait tourner à l'envers la machine économique en bridant l'investissement, la progression des salaires et la consommation.
AFP/VNA/CVN