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| Dans une rue le 28 janvier à Port-Saïd. Photo : AFP/VNA/CVN |
Il y a quelques heures, le principal parti d'opposition de l'Égypte, le Front de salut national (FSN), a annoncé lors d'une conférence de presse son refus de prendre part au dialogue. «Nous refusons l'appel du président pour le dialogue car il a ignoré les demandes principales de notre parti», a déclaré le FSN. «Nous ne refusons pas le dialogue en général avec la président, mais nous refusons les dialogues qui ne bénéficieront pas au peuple égyptien», a déclaré un membre dirigeant du FSN, Hamdeen Sabahy.
M. Morsi a publié un communiqué le 27 janvier, invitant les 11 partis et des personnalités indépendantes au dialogue ce le 28 janvier. M. Morsi a également décidé le 27 janvier d'imposer un couvre-feu de 30 jours et un état d'urgence dans les gouvernorats de Port-Saïd, Suez et Ismaïlia, après des affrontements sanglants entre manifestants anti-gouvernementaux et les forces de sécurité qui ont fait des dizaines de morts et des centaines de blessés.
Le bilan de récents affrontements survenus au gouvernorat de Port-Saïd en Égypte s'élève à 42 morts et plus de 1.000 blessés, ont indiqué le 28 janvier des sources médicales. Des sources officielles avaient fait état de 40 morts quelque heures auparavant, mais deux autres décès ont été rapportés, portant ainsi le nombre de victimes à 42.
Des affrontements ont éclaté à Port-Saïd après qu'un tribunal ait condamné 21 personnes à la peine de mort en raison des émeutes de l'année dernière entre supporters des équipes de football du Al-Masry Club et du Al-Ahly Club, qui ont fait 74 morts et ont été connues par les Égyptiens comme "le massacre de Port-Saïd".
Xinhua/VNA/CVN