>> L'Allemagne entre rejet de l'immigration et besoin criant de main d'œuvre
>> Le bloc conservateur CDU/CSU en tête des élections fédérales allemandes
>> Allemagne : la Bundesbank enregistre sa première perte depuis 1979
 |
| Le président français Emmanuel Macron (droite) et le futur chancelier allemand Friedrich Merz, le 26 février à Paris. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
"Ensemble, nos pays peuvent accomplir de grandes choses pour l'Europe. Merci beaucoup, cher Emmanuel Macron pour ton amitié et la confiance que tu accordes aux relations franco-allemandes", a écrit en allemand et en français, le futur chancelier allemand Friedrich Merz, sur son compte X, après avoir été reçu à l'Élysée mercredi soir 26 février par le président français Emmanuel Macron.
La France est traditionnellement choisie par un nouveau chancelier allemand pour sa première visite à l'étranger. Mais cette visite de M. Merz juste trois jours après sa victoire dans les élections fédérales, sans avoir une majorité absolue et avant la formation du nouveau gouvernement, montre bien l'attachement du dirigeant allemand aux relations des deux pays moteurs de l'Union européenne (UE) et l'urgence de la situation.
Le président Macron vient de terminer une visite à Washington où il a été reçu par le président Donald Trump. L'ambiance amicale durant cette visite ne cache pourtant pas des visions différentes des deux côtés de l'Atlantique, notamment sur le conflit entre l'Ukraine et la Russie, ainsi que les relations entre l'UE et les États-Unis.
Avant sa visite à Washington, le président Macron a organisé un sommet d'urgence européen à Paris pour coordonner la politique étrangère des pays de l'UE après le revirement de la politique américaine depuis l'arrivée de M. Trump au pouvoir. L'Allemagne a été représentée à cette occasion par le chancelier Adolf Scholz, souvent critiqué par M. Merz pour avoir négligé le partenariat traditionnel franco-allemand.
Xinhua/VNA/CVN
