Dominique Strauss-Kahn a indiqué que la politique de coopération s'était facilement mise en marche lors de la crise, les différents pays faisant face à des situations similaires, ce qui a incité les dirigeants à coopérer. C'est ainsi qu'en 2009 et dans la première moitié de 2010, la volonté de s'entraider a été importante, a-t-il estimé. En revanche, la phase actuelle est beaucoup plus compliquée et met davantage à l'épreuve la coopération internationale. "Les pays se sont remis de la crise à un rythme différent. C'est la raison pour laquelle ils sont confrontés à des situations économiques différentes. Aussi, des dirigeants veulent-ils naturellement faire marche arrière et traiter les problèmes chez eux, en oubliant qu'à l'heure de la mondialisation, il n'est pas de solution domestique aux problèmes d'ordre global", a relevé M. Strauss-Kahn.
Ce dernier a souligné trois cas de figure dans lesquels la coordination internationale permettrait d'obtenir de meilleurs résultats à l'échelle mondiale. Premièrement, a-t-il dit, dans le cas où une politique menée dans un pays est bénéfique tant au niveau mondial que dans le pays.
Deuxièmement, dans le cas où des décisions peuvent se révéler bénéfiques pour un pays, tout en étant négatives pour le reste du monde, les autres pays adaptant alors leur politique.
Dans un troisième cas, la politique d'un pays peut être mauvaise pour celui-ci, mais bénéfique pour l'économie mondiale, a-t-il conclu, ajoutant que ce dernier cas de figure était sans doute le plus compliqué.
XINHUA/VNA/CVN