L'Arabie saoudite s’engage à stabiliser le marché du pétrole

L'Arabie saoudite, premier exportateur de pétrole mondial, s'est engagée le 28 février à assurer la "stabilité du marché" du brut, après la baisse de la production en Libye.

Dans un communiqué, le conseil des ministres saoudien a "réaffirmé la politique constante du royaume, qui consiste à assurer la stabilité du marché pétrolier et à maintenir les approvisionnements".

Il a également répété son engagement à éviter "les fluctuations néfastes au bien de tous", alors que le prix du brut s'est envolé la semaines dernière, en raison des tensions politiques en Afrique du Nord et dans des pays du Golfe.

Le gouvernement saoudien, dont le communiqué a été diffusé par l'agence de presse officielle SPA, s'est réuni le 28 février sous la présidence du roi Abdallah, pour la première fois depuis son retour la semaine dernière.

Le cabinet a examiné les évènements en Libye et "leurs répercussions sur la production pétrolière dans ce pays", qui a été réduite mais pas totalement interrompue.

L'Agence internationale de l'énergie avait estimé en fin de semaine dernière que 500.000 à 750.000 barils par jour, soit moins de 1% de la consommation mondiale, avaient été retirés du marché du fait de la crise libyenne.

Le 22 février, le ministre saoudien du Pétrole, Ali al-Nouaïmi, avait indiqué que son pays se tenait prêt à remédier à une éventuelle pénurie liée aux soulèvements en cours au Moyen-Orient, tout en indiquant qu'il n'y avait pour le moment "pas de pénurie".

L'Arabie saoudite, le plus gros producteur de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole), produit environ 8,4 millions de barils par jour, mais peut selon M. Nouaïmi fournir plus de quatre millions de barils par jour supplémentaires.

Le 27 février, l'Iran avait appelé les membres de l'OPEP à ne pas augmenter unilatéralement leur production de pétrole, estimant que la production actuelle suffisait à combler les éventuels manques créés par les violences en Libye.

Les cours du pétrole brut ont connu une ascension fulgurante ces dernières semaines sur fond de tensions politiques au Moyen-Orient.

Mais le 28 février, le baril de brut, qui avait dépassé 103 dollars à New York la semaine dernière, s'échangeait à la baisse, à 97 dollars. Cette pause constitue un soulagement pour les investisseurs, qui craignaient que les prix continuent de s'emballer face à la poursuite des troubles en Libye.

AFP/VNA/CVN

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