La sincérité des parties prenantes pour reprendre les pourparlers à Six est très importante, a souligné M. Kim lors d'une réunion avec Wang Jiarui, chef du Département international du Comité central du Parti communiste chinois (PCC), en visite à Pyongyang.
La RPDC est prête à faire des efforts avec la Chine pour renforcer la communication et la coordination, a affirmé M. Kim.
Les pourparlers à Six (Chine, Corée du Sud, États-Unis, Japon, RPDC et Russie) sont actuellement au point mort.
M. Kim a salué les réalisations de la Chine dans les domaines de l'économie et du développement social et s'est déclaré confiant quant au renforcement des relations de son pays avec la Chine pour l'avenir.
L'année 2009 a marqué le 60e anniversaire de l'établissement des relations entre les 2 pays et "l'Année de l'amitié RPDC-Chine", événement au cours duquel les diverses activités organisées ont démontré le dynamisme de l'amitié bilatérale, a noté le dirigeant de la RPDC.
Il a par ailleurs souhaité un renforcement des échanges entre le Parti du travail de Corée et le PCC.
M. Wang a transmis à M. Kim un message du président chinois Hu Jintao, qui a présenté au Parti du travail de Corée, au gouvernement et au peuple de la RPDC ses salutations pour le Festival du printemps au nom du PCC, du gouvernement et du peuple chinois.
M. Hu a également indiqué dans son message que la Chine attache un intérêt particulier à ses relations avec la RPDC et est prête à approfondir l'amitié traditionnelle entre les 2 pays, à renforcer la coopération et à déployer des efforts conjoints avec la RPDC pour maintenir la paix et la stabilité dans la péninsule coréenne.
Le président chinois a d'autre part invité le dirigeant de la RPDC à se rendre en Chine.
La délégation chinoise conduite par M. Wang est arrivée samedi dernier à Pyongyang pour une visite de courtoisie.
En même temps, la Corée du Sud et la RPDC ont discuté le 8 février de la reprise des visites touristiques transfrontalières mais ont échoué à résoudre les différends, y compris les mesures visant à assurer la sécurité des touristes sud-coréens, a déclaré le ministère sud-coréen de l'Unification.
La Corée du Sud a continué à discuter des 3 conditions le 8 février et a refusé de fixer une date pour le prochain contact, selon KCNA.
Pendant les discussions, la Corée du Sud a réitéré sa position selon laquelle les 2 parties, avant la réouverture des visites touristiques, doivent mettre en place des mesures pour assurer la sécurité des touristes.
Séoul a également appelé Pyongyang à permettre une investigation approfondie sur la fusillade qui a tué un touriste sud-coréen en 2008 et à prendre des mesures pour empêcher que de tels incidents ne se reproduisent.
Séoul avait fait savoir que le fait que la RPDC accepte ses demandes ne conduirait pas automatiquement à la reprise des visites touristiques.
La KCNA a rapporté qu'il n'y a rien qui pourrait entraver la reprise de ces tournées touristiques car la RPDC a déjà "clarifié la vérité qui se cache derrière l'incident" et "a fermement garanti à un haut-niveau qu'un incident similaire ne se reproduirait pas et a assuré la sécurité des touristes du Sud".
Les visites au Mont Kumgang ont été suspendues en 2008 juste après la fusillade, et les visites à la ville frontière de Kaesong, près de la côte occidentale, ont également été interrompues.
XINHUA/VNA/CVN