Le mandat de l'actuel exécutif européen a pris fin le 31 octobre 2009 mais l'accouchement de la nouvelle équipe, présidée comme la précédente par José Manuel Barroso, s'est fait dans la douleur, contraignant l'équipe emmenée par l'ex-Premier ministre portugais à gérer les affaires courantes.
Le Parlement européen doit mettre fin à cette période demain en votant en bloc sur la future Commission "Barroso II". L'issue positive ne fait guère de doute, même si une minorité d'élus continuent à faire la fine bouche.
Pour en arriver là, les commissaires désignés ont dû subir des examens de passage parfois difficiles en janvier devant les parlementaires.
Ce fut le cas de Catherine Ashton, Haute représentante de l'UE pour les Affaires étrangères, mais aussi vice-présidente de la Commission. Nombre d'élus attendent encore d'être convaincus dans les mois à venir que la Britannique est à la hauteur de la fonction.
La baronne fut très critiquée pour ne pas s'être rendue à Haïti après le séisme. Un profil bas qui n'a pas contribué à rehausser l'image de celle qui est censée être la voix de l'Europe dans le monde.
M. Barroso a subi un revers avec la démission de la candidate de la Bulgarie. Proposée pour piloter l'aide humanitaire, Roumiana Jeleva a renoncé sous la pression d'élus la jugeant incompétente et estimant ses affaires financières personnelles trop opaques.
AFP/VNA/CVN