«Nous nous sommes rencontrés pour poursuivre notre dialogue et notre principal but est de contribuer aux efforts de l'Égypte pour assurer l'unité palestinienne", a déclaré le chef de la diplomatie russe au début de ses pourparlers avec M. Mechaal.
L'Égypte joue depuis plusieurs mois le médiateur entre le Fatah de M. Abbas et le Hamas. Elle a préparé un accord de réconciliation que seul le Fatah a signé pour l'instant, en octobre 2009.
M. Mechaal, qui vit en exil en Syrie, s'est une nouvelle fois opposé à la signature de l'accord de réconciliation dans une interview au quotidien russe Vremia Novosteï publiée hier. "On cherche à obtenir que nous signions cet accord tel quel et on nous dit que la rencontre (avec M. Abbas) aura lieu après. Cette approche est à vrai dire inadmissible", a déclaré le leader du Hamas.
M. Abbas a affirmé samedi au Caire qu'il ne rencontrerait M. Mechaal qu'une fois que le Hamas aurait signé l'accord de réconciliation élaboré par l'Égypte.
"Quand le Hamas signera la réconciliation, il y aura immédiatement avec une rencontre avec Khaled Mechaal, entre le Fatah et le Hamas, et entre toutes les factions pour appliquer ce que contient le document égyptien", a déclaré M. Abbas lors d'une conférence de presse, à l'issue d'un entretien avec le président égyptien, Hosni Moubarak. "Il n'y a rien à ajouter au document égyptien ou à amender", a-t-il ajouté, en allusion aux "réserves" exprimées par le Hamas sur ce document.
M. Mechaal a récemment affirmé que la réconciliation avec le Fatah était "à portée de main", en appelant l'Égypte à accueillir une nouvelle rencontre pour sceller un accord.
AFP/VNA/CVN