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Des gens regardent un discours télévisé du président sud-coréen Yoon Suk-yeol sur un écran dans une gare à Séoul, en République de Corée, le 7 décembre 2024. |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
Le Bureau d'enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires (CIO) a prévu de demander la prolongation du mandat plus tard dans la journée après avoir confié au Bureau national d'enquête (NOI) la tâche d'exécuter le mandat dimanche.
Le CIO aurait déclaré qu'il conserverait le pouvoir d'enquêter et qu'il confierait au NOI le pouvoir d'exécuter le mandat tout en envisageant de renvoyer l'affaire au bureau du procureur à un certain stade.
L'unité d'enquête anti-corruption et la police ont conjointement enquêté sur l'imposition de la loi martiale par le président Yoon avec le quartier général d'enquête du ministère de la Défense.
Les enquêteurs du CIO et les officiers de police ont tenté d'arrêter le président Yoon à la résidence présidentielle le 3 janvier, mais ont échoué car bloqués par le service de sécurité présidentiel dans l'exécution du mandat d'arrêt délivré par un tribunal de Séoul. Le mandat devait avoir une validité d'une semaine jusqu'à lundi.
La motion de destitution contre le président Yoon a été adoptée par l'Assemblée nationale le 14 décembre 2024 et a été transmise à la Cour constitutionnelle pour qu'elle en délibère pendant une période maximale de 180 jours, au cours de laquelle les pouvoirs présidentiels de M. Yoon sont suspendus.
Xinhua/VNA/CVN