L'accord de recherche et de formation sur le nucléaire civil "sera signé par le ministre des Affaires étrangères du Chili, Alfredo Moreno, vendredi prochain au ministère", a assuré le chef de l'État chilien, cinq jours avant une visite à Santiago de son homologue américain Barack Obama.
Le Chili, en pleine croissance, cherche à accroître et à diversifier ses sources d'énergie, mais le gouvernement affirme être à des années -dix ans- d'une décision sur la construction d'une éventuelle centrale atomique.
L'option nucléaire inquiète une partie de l'opinion dans un pays où le souvenir du séisme de magnitude 8,8 et du tsunami qui ont fait plus de 500 morts le 27 février 2010 est encore dans tous les esprits.
Selon le président chilien, l'accord encourage "la recherche, la formation des ressources humaines, et l'amélioration des critères de sécurité en matière de disposition des résidus radioactifs des deux réacteurs expérimentaux du Chili. C'est un accord qui va dans le sens de la sécurité, de la vie et de la protection de la santé des Chiliens".
Ce pays sud-américain a signé le mois dernier un accord similaire avec la France.
AFP/VNA/CVN