Gazoduc South Stream : bras de fer entre la Russie et la Turquie

La Russie et la Turquie sont engagées dans un bras de fer au sujet du projet de gazoduc South Stream, Ankara n'ayant toujours pas donné son feu vert à Moscou pour faire passer la canalisation dans ses eaux territoriales, rapporte le 17 mars la presse russe.

Moscou pourrait renoncer à faire passer le gazoduc sous la mer Noire, a indiqué le vice-Premier ministre russe Igor Setchine, au quotidien Kommersant, à l'issue de la visite du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan en Russie. "Actuellement, Gazprom et le gouvernement étudient différentes possibilités pour minimiser les dépenses dans la réalisation du projet de South Stream", a-t-il déclaré. "La possibilité de construire une usine de liquéfaction de gaz sur la mer Noire peut être soit un complément, soit une des alternatives au gazoduc", a-t-il poursuivi.

"Par ailleurs, une usine de production de gaz naturel liquéfié peut être construite dans le Nord de la Russie, avec le gaz de la péninsule d'Iamal", a-t-il encore indiqué.

Le Premier ministre russe Vladimir Poutine a chargé le 9 mars le ministre de l'Énergie, Sergueï Chmatko, de réfléchir à la construction d'une usine de GNL sur la mer Noire.

Projet de Gazprom et de l'italien ENI, le gazoduc South Stream, long de 3.600 km et d'une capacité de 63 milliards de mètres cubes de gaz par an, doit alimenter l'Europe occidentale, notamment la Grèce et l'Italie, en gaz russe via la mer Noire et les Balkans.

AFP/VNA/CVN

Rédactrice en chef : Nguyễn Hồng Nga

Adresse : 79, rue Ly Thuong Kiêt, Hanoï, Vietnam.

Permis de publication : 25/GP-BTTTT

Tél : (+84) 24 38 25 20 96

E-mail : courrier@vnanet.vn, courrier.cvn@gmail.com

back to top