"Nous nous préparons afin de pouvoir faire face à tout incident terroriste, comme une attaque du type de celle survenue à Bombay" en novembre 2008, où dix hommes armés avait tué 166 personnes et fait 300 blessés, a déclaré la secrétaire d'État à la Sécurité, Pauline Neville-Jones.
"Nous entraînons des policiers supplémentaires pour pouvoir répondre à une attaque armée et améliorer le niveau de préparation actuel au maniement des armes", a-t-elle ajouté, sans donner d'autres précisions.
Les membres du gouvernement sont aussi soumis à une formation pour les aider à réagir à une telle attaque, a expliqué Mme Neville-Jones au cours d'une conférence au Royal United Services Institute à Londres, un centre de réflexion spécialisé dans les questions de défense et de sécurité.
Le Royaume-Uni a rehaussé d'un cran l'an dernier son niveau d'alerte terroriste, qui est passé d' "important" à "grave", ce qui signifie qu'un attentat est considéré comme "très probable".
Le Premier ministre britannique, David Cameron, avait déclaré début janvier que la lutte contre le terrorisme était l'une des "priorités" de son gouvernement pour 2011.
La secrétaire d'État a souligné que la "Grande-Bretagne était confrontée à une grave menace terroriste, qui évolue", évoquant notamment des "menaces imprévisibles de la part d'individus isolés".
Elle a ainsi rappelé la tentative de meurtre d'un député l'an dernier, commise par une femme mécontente du soutien du parlementaire à la guerre en Irak.
Même si Al-Qaïda a été affaibli ces dernières années, le réseau extrémiste "cherche toujours à lancer des attaques meurtrières contre l'Occident et nous ne devons pas sous-estimer sa capacité d'adaptation", a-t-elle aussi noté.
AFP/VNA/CVN