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L'armée israélienne déployée dans la bande de Gaza. |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
"Nous ne sommes pas limités par le temps", a indiqué M. Defrin aux journalistes.
Après des semaines de bombardements sur les quartiers de Jabalia, Zeitoun et Sheikh Radwan, les opérations terrestres ont débuté dans la nuit de vendredi 12 septembre à samedi 13 septembre, permettant aux forces israéliennes de prendre le contrôle de vastes zones de la ville de Gaza, a-t-il précisé.
Selon des chiffres et des images aériennes précédemment publiés par la Défense civile palestinienne, une grande partie de Zeitoun a été rasée depuis le début des frappes au mois d'août, avec plus de 1.500 maisons détruites et aucun bâtiment encore debout dans la partie sud du quartier.
M. Defrin a déclaré qu'il faudrait plusieurs mois pour s'emparer de la ville de Gaza, et "plusieurs mois supplémentaires, voire plus, pour la nettoyer", dans la mesure où les infrastructures du Hamas sont "fortifiées et profondément ancrées" dans la ville.
"Nous opérerons aussi longtemps que nécessaire", a-t-il ajouté.
Il a également affirmé que l'armée disposait de "suffisamment de munitions" pour cette opération, et ce un jour après que le Premier ministre Benyamin Netanyahou a averti qu'Israël était en train de s'isoler, et devait en conséquence renforcer son industrie de l'armement et réduire sa dépendance aux fournisseurs étrangers. Plusieurs pays occidentaux ont en effet décrété des embargos complets ou partiels sur les armes destinées à Israël en raison de son offensive à Gaza.
Mardi matin 16 septembre, entre 300.000 et 350.000 personnes avaient déjà fui la ville pour se diriger vers le sud de Gaza. Néanmoins, plus d'un demi-million de personnes y vivent toujours, ont indiqué les médias israéliens, citant des responsables de la sécurité.
Xinhua/VNA/CVN