"Nous souhaitons une action judiciaire forte, en raison de l'importance de cette question (de la piraterie). En vertu des lois maritimes internationales, il n'y a aucun problème à ce que nous les jugions," a déclaré un responsable sud-coréen, cité par l'agence sous couvert d'anonymat. "De nombreux pays voisins ont exprimé leur réticence à accepter notre demande de juger les pirates", a poursuivi ce responsable.
La décision pourrait être prise au moment de l'arrivée attendue mercredi du navire libéré, escorté par un bâtiment de guerre sud-coréen, à Mascate (sultanat d'Oman), selon Yonhap.
Le porte-parole du ministère des affaires étrangères n'était pas immédiatement disponible pour commenter cette information.
Les forces spéciales sud-coréennes étaient intervenues le 21 janvier pour libérer le cargo Samho Jewelry, capturé le 15 janvier par des pirates alors qu'il naviguait entre Oman et l'Inde, libérant l'équipage de 21 marins. Huit pirates somaliens avaient été tués dans l'opération et cinq capturés.
Près de 1.200 marins ont été pris en otages par des pirates en 2010, essentiellement dans l'océan Indien, un chiffre record jugé "alarmant" par le Bureau maritime international (BMI).
Le golfe d'Aden, au large des côtes de la Somalie, est resté de loin la zone la plus dangereuse puisque 92% des prises d'otages y ont été perpétrées l'an dernier.
AFP/VNA/CVN
24/1/2011