Le chef de l'État et du Parti communiste chinois a quitté Pékin le 18 janvier en début d'après-midi, a annoncé le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Hong Lei. "Nous espérons que la visite d'État du président Hu Jintao renforcera le dialogue, la communication et la confiance stratégique mutuelle entre les deux nations", a dit M. Hong.
"Cette visite est importante", a-t-il poursuivi, espérant qu'elle (allait) "promouvoir des relations positives et de coopération entre la Chine et les États-Unis, ouvrir une nouvelle voie pour les relations bilatérales dans cette ère nouvelle et amener la coopération à de nouveaux niveaux".
Le président Hu devait entamer cette visite le 18 janvier au soir à Washington par un dîner privé à la Maison blanche avec le président Barack Obama, et en petit comité. C'est la huitième rencontre entre des chefs des deux grandes pays.
Pour sa première visite sous l'administration Obama, Hu Jintao se verra accorder l'honneur d'un dîner d'État le 19 janvier, puis se rendra à Chicago où il encontrera la communauté d'affaires. Selon les médias chinois, qui n'identifient pas leurs sources, cette visite devrait donner lieu à la signature d'une série de contrats, dont des ventes d'avions Boeing à la Chine, pays où le secteur aéronautique connaît un boom.
Le China Daily indiquait le 18 janvier que le développement du réseau ferroviaire à grande vitesse américain était également en discussion.
La visite de Hu Jintao pourrait également permettre l'annonce d'autres accords notamment sur le commerce bilatéral, l'énergie, la protection de l'environnement, les infrastructures et les échanges culturels, a ajouté le quotidien de langue anglaise.
Cette visite d'État devrait être entourée d'un imposant protocole, qui ne masquera pourtant pas les divergences de fond entre les deux pays.
Interrogé par la presse américaine, le président chinois avait indiqué le 16 janvier que "des questions sensibles et des divergences" pesaient sur la relation entre les États-Unis et la Chine, sans en préciser la nature. "On ne peut pas nier qu'il y a des divergences et des questions sensibles entre nous", a déclaré Hu Jintao, interrogé par le Washington Post et le Wall Street Journal sur l'état de la relation entre Washington et Pékin.
À la veille de la visite d'État aux États-Unis du président chinois Hu Jintao, les entreprises chinoises et américaines ont signé six accords d'une valeur totale de 574 millions de dollars, le 17 janvier au Texas. Les accords ont été signés dans le cadre d'une visite au Texas d'une délégation commerciale chinoise dirigée par le vice-ministre chinois du Commerce, Wang Chao.
AFP-XINHUA/VNA/CVN