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| La 30e conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP30) à Belém. |
| Photo : Xinhua/VNA/CVN |
"Nous savions que cette COP se déroulerait dans un climat politique orageux. Le déni, les divisions et la géopolitique ont porté des coups durs à la coopération internationale cette année", a indiqué M. Stiell dans un communiqué évaluant les résultats de la 30e conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP30).
Néanmoins, il a souligné que les gouvernements avaient réaffirmé leur détermination à agir. "La COP30 a montré que la coopération climatique était bien vivante, permettant à l'humanité de continuer à se battre pour une planète habitable, avec la ferme détermination de maintenir l'objectif des 1,5°C à portée de main."
"Je ne dis pas que nous sommes en train de gagner la lutte contre le changement climatique. Mais nous sommes indéniablement toujours dans la course et nous ripostons," a-t-il affirmé, ajoutant que 194 pays étaient "d'une solidarité inébranlable" dans leur soutien à la coopération climatique.
Il a souligné que la communauté internationale avait envoyé un message uni sur l'orientation des efforts mondiaux en matière de climat : "La transition mondiale vers de faibles émissions de gaz à effet de serre et la résilience climatique est irréversible et la tendance de l'avenir."
M. Stiell a mis en avant les accords sur une transition juste, une initiative visant à tripler le financement de l'adaptation et un soutien accru aux pays les plus touchés par les catastrophes climatiques. Selon lui, ces mesures contribueront à garantir que "chaque pays et chaque personne puisse profiter des immenses avantages" d'une économie propre.
Il a cité les progrès réalisés grâce au programme d'action de la COP30, notamment les engagements majeurs en faveur de réseaux électriques propres, de la protection ou de la restauration des forêts, des terres et des océans, ainsi que les efforts qui permettront d'accroître la résilience de centaines de millions de personnes. Ces résultats constituent "des progrès concrets sur les questions préoccupant le plus des milliards de personnes", a-t-il souligné.
Le monde doit désormais accélérer la mise en œuvre des plans nationaux pour le climat et maintenir la dynamique créée à Belém, a-t-il dit. "Alors que nous quittons cet endroit, notre travail consiste à maintenir le climat en tête des priorités pour les cinquante prochaines années," a déclaré M. Stiell.
La COP30 s'est achevée samedi 22 novembre à Belém, chef-lieu de l'État amazonien du Para, avec l'approbation du document final intitulé "Mutirao (terme autochtone qui signifie 'tâche collective') mondial : unir l'humanité dans une mobilisation mondiale contre le changement climatique", suite à environ deux semaines de négociations sous la présidence brésilienne.
Xinhua/VNA/CVN



