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Les indices financières parisiennes. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
L'indice vedette CAC 40 reculait de 12,53 points à 7.616,27 points vers 09h15. Mardi 18 juin, il a gagné 0,76%, sa deuxième séance de hausse consécutive.
Mais l'indice vedette parisien est loin d'avoir retrouvé son niveau d'avant les élections européennes, au-dessus de 8.000 points.
La journée va se dérouler en l'absence de Wall Street, fermée en raison d'un jour férié au lendemain d'une séance sans grande variation, mais où le Nasdaq et le S&P 500 ont établi une fois de plus des records.
La séance aura été marquée par le sacre de Nvidia (+3,51%), qui a dépassé Microsoft et Apple au classement mondial des sociétés pesant le plus lourd en Bourse.
Les investisseurs n'ont en plus pas beaucoup d'indicateurs à analyser. Principal évènement de la journée, l'inflation britannique a ralenti à 2% sur un an en mai, atteignant donc l'objectif de la Banque d'Angleterre. Le chiffre est conforme aux attentes des analystes.
Par ailleurs, la Commission européenne doit ouvrir la voie mercredi à des procédures pour déficits publics excessifs contre une dizaine de pays de l'UE, dont la France.
"L'annonce d'aujourd'hui ne sera pas une surprise si elle a lieu, mais dans le cas de la France, la procédure risque de compliquer la gouvernance au lendemain des élections", soulignent les analystes de Deutsche Bank.
Sur le marché obligataire, le taux d'intérêt de l'emprunt français à 10 ans, l'échéance qui fait référence, restait stable autour de 3,16%. L'écart avec son équivalent allemand (2,37%), qui montre la confiance des investisseurs, bouge peu depuis le début de la semaine, après avoir atteint son plus haut niveau depuis plus de dix ans.
"Les investisseurs, en particulier les investisseurs étrangers, considèrent que le prochain gouvernement, quel qu'il soit, n’aura que peu de marge de manœuvre budgétaire et sera donc contraint de tirer un trait sur les mesures économiques les plus dispendieuses", estime Christopher Dembik, conseiller en investissement chez Picet AM.
Société Générale se déleste encore
Le groupe bancaire Société Générale a annoncé mercredi 19 juin "un accord exclusif" avec le groupe danois Ageras pour lui céder sa filiale Shine, néobanque spécialisée dans les services bancaires à destination des indépendants et des petites entreprises.
Société Générale avait mis la main sur Shine en 2020, sans donner de montant à l'époque, la presse ayant alors évoqué la somme de 100 millions d'euros.
L'action avançait de 0,11% à 22,45 euros, une performance un peu moins bonne que les deux autres banques du CAC 40 Crédit Agricole (+0,34% à 13,09 euros) et BNP Paribas (+0,24% à 59,60 euros).
AFP/VNA/CVN