>> À Wall Street, le Nasdaq et le S&P 500 à des records, le Dow Jones en repli
>> Records à Wall Street pour le Nasdaq et le S&P 500 après l'inflation et la Fed
>> Wall Street termine en ordre dispersé, mais le Nasdaq enchaîne un 5e record d'affilée
Un opérateur du New York Stock Exchange. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Porté par les grands noms usuels, de Microsoft à Apple, le Nasdaq, à dominante technologique, a atteint un nouveau sommet en grimpant de 0,95% à 17.857,02 points. Le S&P 500 a avancé de 0,77% et aussi franchi un record à 5.473,23 points. Le Dow Jones a gagné 0,49% à 38.778,10 points.
Mercredi 19 juin les marchés américains seront fermés pour observer le jour férié du 19 juin, "Juneteenth", qui célèbre la fin de l'esclavage aux États-Unis. "Le marché se montre très résilient, soutenu par l'engouement pour l'intelligence artificielle", a commenté Peter Cardillo de Spartan Capital.
Pour une fois, les titres du concepteur de puces pour l'IA, Nvidia, n'ont pas mené la course (-0,68%) mais la valorisation du groupe en Bourse talonne les deux autres leaders, Apple (+1,97%) et Microsoft (+1,31%).
Si l'action Nvidia, qui a fait une pause lundi 17 juin, continue sa course après avoir gagné 173% depuis le début de l'année, cela promet pour bientôt un nouveau tiercé gagnant pour les plus grosses capitalisations mondiales.
"La progression des titres de la tech liés au développement de l'IA a dépassé le reste du marché", a également noté Art Hogan de B. RIley Wealth Management.
Les géants des infrastructures télécoms comme Broadcom (+5,41%) et Qualcomm (+3,20%) ont ainsi profité de l'élan que va donner la transmission de services d'intelligence artificielle. Le géant des micro-processeurs Intel a gagné 1,63%.
Sur le plan macro-économique, les investisseurs ont soupesé l'indice Empire State d'activité manufacturière de la région de New York qui est resté en contraction en juin même s'il s'est un peu amélioré.
Les taux obligataires américains sont remontés, ceux à dix ans à 4,27% contre 4,22% vendredi après leur baisse rapide due aux incertitudes politiques en Europe lorsque les taux de la dette française ont flambé après les élections européennes et la dissolution surprise de l'Assemblée nationale.
Le dollar rendait 0,29% à l'euro à 1,0734 USD pour un euro.
Vendredi 14 juin le billet vert était monté face à la devise européenne qui ne valait plus que 1,0695 dollar pour un euro, un plus bas depuis un mois et demi.
La petite tension sur les rendements obligataires s'expliquait, selon Peter Cardillo, par le fait que le président de la Fed de Minneapolis, Neil Kashkari, a indiqué dimanche 16 juin qu'il était "raisonnable de prédire" une baisse des taux par la banque centrale américaine en décembre.
"Cela repousse un peu l'échéance de la baisse des taux", alors que le marché table en majorité sur une réduction du coût du crédit dès le mois de septembre, a souligné l'analyste de Spartan Capital.
À la cote, les valeurs relevant de la distribution et du commerce ont été recherchées, alors que les investisseurs attendent mardi les données mensuelles sur les ventes au détail aux États-Unis.
L'enseigne de magasins électroniques Best Buy a grimpé de 4,64% après des commentaires favorables d'analystes et l'annonce de la distribution d'un dividende confortable. Plusieurs chaînes ont eu les faveurs du marché comme Dicks Sporting Goods (+4,33%), les grands magasins Target (+2,70%) et le vendeur de semi-gros Costco (+1,43%).
La société de logiciels en 3D pour l'industrie, Autodesk, s'est envolée de 6,48% à 240,51 USD après qu'un actionnaire activiste qui réclame des améliorations a dévoilé une participation de 500 millions d’USD dans l'entreprise.
AFP/VNA/CVN