C'est ce qu'a affirmé le vice-Premier ministre Nguyên Thiên Nhân, lors d'un séminaire international organisé les 5 et 6 octobre à Hanoi par le ministère de la Santé en collaboration avec le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) au Vietnam.
Ce séminaire a réuni de nombreux représentants de 11 pays et territoires et d'organisations internationales et non-gouvernementales en activité au Vietnam, dans le but de recueillir des opinions afin de réorienter les politiques familiales et d'améliorer l'efficience du réseau médico-sanitaire au Vietnam.
Malgré de remarquables résultats en matière démographique et de planning familial lors de ces 50 dernières années, le Vietnam fait face actuellement à de grands défis, dont le déséquilibre des sexes à la naissance.
Le ratio des sexes à la naissance a augmenté rapidement, passant de 105 garçons pour 100 filles en 1979 à 111 garçons pour 100 filles en 2010, et si aucune mesure n'est prise, il sera de 113/100 en 2015 puis de 115/100 en 2020.
Le vice-Premier ministre Nguyên Thiên Nhân a souhaité que ce séminaire soit pour le Vietnam l'opportunité de connaître des opinions et appréciations en vue de réorienter ses politiques familiales et d'améliorer son système sanitaire et social afin de remédier au déséquilibre des sexes à la naissance. Ce dernier doit réellement être évité dans tous pays quels qu'ils soient compte tenu de la gravité de ses conséquences sur le plan social comme individuel.
Le Département général de démographie et du planning familial du ministère de la Santé prépare actuellement un projet d'"Intervention pour réduire le déséqui- libre des sexes à la naissance - période 2011-2020".
À cette occasion, des spécialistes d'Inde, de Chine, du Pakistan, du Bangladesh, du Népal, d'Arménie, d'Azerbaïdjan, d'Albanie..., ont partagé leurs expériences en matière de politiques de rééquilibrage du ratio des sexes à la naissance.
AVI/CVN